Il y a un an, Livio Hiltbrand était déjà reparti des Championnats du monde juniors avec deux médailles. C’était à Sankt Anton et le skieur de Weissenburg avait décroché l’or en super-G et le bronze en descente. Douze mois plus tard, à Châtel, il a inversé les disciplines, pour le même résultat. À seulement 20 ans, il possède déjà un palmarès digne de ceux qui ont ensuite explosé sur le Cirque blanc. S’il ne veut pas brûler les étapes, le Bernois est sûr de sa force et ambitieux. Rencontre, après ses deux jours de folie aux Portes du Soleil.

Livio Hiltbrand, comment vous sentez-vous après ces deux jours?

C’était vraiment deux jours extraordinaires avec des très bons résultats.

Quelles étaient vos émotions hier, pour votre deuxième titre mondial chez les juniors?

C’était très spécial. J’étais vraiment super heureux. J’étais excité tout l’après-midi et le soir, j’ai eu de la peine à m’endormir. Mais c’est normal, je crois…

Pensiez-vous être capable d’un tel résultat aujourd’hui en super-G?

Oui, quand même. J’avais déjà une médaille et je n’avais donc plus de pression. J’ai juste pu attaquer. Si je n’avais pas été sur le podium aujourd’hui, ça n’aurait pas été si grave. Mais je suis vraiment content!

Par rapport à l’année passée, vous avez franchi encore un cap?

Oui, je pense. Mes attentes étaient aussi plus grandes pour cette édition grâce à mes très bons résultats en Coupe d’Europe avant les Championnats du monde juniors. En général, je pense que je me suis amélioré.

Et la prochaine étape, c’est de confirmer en Coupe du monde?

J’espère! Je vais faire de mon mieux.

Dans quelle discipline?

En ce moment, je suis plutôt à l’aise en vitesse et c’est là que je m’en approche le plus. Mais j’aime toujours skier en géant et j’aimerai continuer à en faire autant que possible. C’est important pour développer une bonne technique et ça aider aussi pour le super-G et la descente, évidemment.

Quels sont vos objectifs pour la fin de la saison?

J’espère bien performer en Coupe d’Europe et aussi lors des finales de Coupe du monde.

Laurent Morel, Châtel