L’expérience n’aura donc pas été concluante. Alors qu’elle avait décidé en consultation avec le médecin de l’équipe de Suisse le Dr. Walter O. Frey de ne pas subir d’opération à la suite de sa grave blessure au genou droit en octobre, Aline Danioth va finalement passer sur le billard. Alors qu’elle a rechaussé les skis mi-février, l’Uranaise ne parvient en effet pas à skier à son niveau actuellement. A Lenzerheide, pour les finales de Coupe du monde, elle a disputé une manche de slalom en tant qu’ouvreuse avant de renoncer à la seconde après discussion avec ses entraîneurs. La skieuse de 23 ans ne se sentait en effet pas à l’aise sur la piste Silvano Beltrametti et a passablement douté.

Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur et d’une déchirure du ménisque interne et externe du genou droit, l’athlète d’Andermatt va donc subir une opération et un retour pour le début de la saison prochaine semble désormais très hypothétique. Se qualifier pour les Jeux olympiques de Pékin relèvera également du défi fou. “J’ai skié sans LCA (ndlr: ligament croisé antérieur) ces dernières semaines et ça a très bien fonctionné, mais j’ai aussi réalisé que je voulais skier aussi longtemps que je prenais du plaisir, a écrit sur Instagram la double championne olympique de la Jeunesse en 2016 et double championne du monde juniors (en 2016 et 2018) de combiné. C’est pourquoi j’ai décidé avec mes médecins que c’était mieux pour ma santé à long terme de réparer mon LCA. C’est sûr que ce n’est pas facile de se faire opérer mais je vais me battre pour revenir et ne pas abandonner ce rêve!”

Partie apprendre l’anglais à Hawaï en début d’hiver, Aline Danioth a intégré le top 15 mondial en slalom en 2019/2020 mais enchaîne les pépins depuis plusieurs années. Elle avait déjà été blessée en janvier 2020, subissant une rupture du ligament croisé antérieur du même genou. Ses genoux ont souffert à de nombreuses reprises depuis le début de sa carrière.

LMO