A la peine en début de saison dernière, Patrizia Kummer avait réagi de la meilleure des manière en allant même chercher une victoire au mois de mars. C’était en slalom, à Winterberg (GER). Du coup, la snowboardeuse de Fiesch (VS) a abordé la nouvelle saison avec des ambitions, qu’elle espère assouvir dès ce samedi à Scuol (GR) lors du géant, pour l’unique course de Coupe du monde disputée sur le territoire helvétique.

Patrizia Kummer, déjà, comment allez-vous?

Je vais très bien. Les derniers entraînements se sont très bien déroulés. On a pu profiter de trois jours dans d’excellentes conditions à Davos, même s’il y a moins de neige qu’en Valais.

La dernière course qui est allée à son terme remonte au 14 décembre 2019. Ça fait un moment…

Oui, c’est long en effet. Même si le calendrier est plutôt chargé cette saison, autant d’annulations (ndlr: Carezza puis Lackenhof), c’est toujours ennuyeux.

Comment analysez-vous votre début de saison?

C’était un bon début pour moi. Habituellement, le mois de décembre est compliqué, mais je m’en suis plutôt bien sortie, avec notamment un quart de finale en géant puis une 11e place, à 0’’05 des quarts en slalom, à Bannoye (RUS). Je sais que je peux être très rapide.

Les podiums récoltés par Ladina Jenny et Julie Zogg, c’est encourageant?

Bien sûr! C’est important pour l’équipe et c’est bien de pouvoir m’entraîner avec elles.

En milieu de saison passée, vous étiez loin de votre meilleur niveau mais vous avez réagi de la meilleure des manières. Qu’est ce qui a changé?

J’ai surtout arrêté de trop écouter les autres et je me suis concentrée sur moi-même. C’est un travail mental. Et désormais, je suis très contente car j’arrive à être rapide tant en géant qu’en slalom.

En collaboration avec Teleclub Zoom, suivez en direct vidéo sur notre site le géant parallèle de Scuol dès 13h55 samedi 11 janvier.

Laurent Morel