Les jours se suivent et se ressemblent sur la Coupe du monde de ski. Comme à Zermatt/Cervinia, aucune course ne sera disputée à Beaver Creek ce week-end. Les minces espoirs de voir le super-G dominical se dérouler se sont vite envolés, ce dimanche matin dans la Colorado, balayés par le vent. Déjà fortement présentes samedi, les rafales se sont renforcées la nuit dernière. Et les prochaines heures ne s’annoncent guère mieux. Sans compte que de nouvelles chutes de neige ont également perturbé la préparation de la Birds of Prey qui restera vierge de toute trace en compétition cette année.

Une seule course masculine a pu se disputer cette saison, c’était le slalom de Gurgl. En parallèle, sept autres épreuves ont été annulées et il faut rajouter au compte le week-end avorté de Lake Louise, minée par les problèmes internes, qui a dû renoncer cet hiver à mettre sur pied toute compétition.

Où replacer ces épreuves annulées?

La FIS va devoir se prononcer rapidement sur les solutions de repli pour les courses annulées aux USA. Si une descente devrait être reprogrammée à Kvitfjell avant le retour des techniciens mi-février aux États-Unis, le super-G annulé à Beaver Creek pourrait purement et simplement passer à la trappe, sachant que le calendrier est extrêmement serré. Deux possibilités, pourtant balayées samedi par Markus Waldner, le patron de la FIS, existent toutefois: à Bormio et/ou à Wengen,

Alors que l’on est seulement au début de l’hiver, la FIS n’a désormais plus aucune marge de manoeuvre en cas de nouvelles annulations ces prochaines semaines.

Johan Tachet, Beaver Creek