Il y a trois semaines, Mélanie Meillard était victime d’un faux départ. Une dizaine de jours avant le géant d’ouverture de Sölden, la Valaisanne a subi une contusion au genou la contraignant de faire l’impasse sur l’épreuve autrichienne. Après une petite pause forcée, la skieuse d’Hérémence a rechaussé les skis de slalom pour retrouver ses sensations et sa confiance.

Et pour renouer avec la compétition, il n’existait pas de meilleur endroit pour Mélanie Meillard que de débuter sa saison à Levi. C’est sur la piste lapone qu’elle a réalisé plusieurs de ses meilleurs résultats dont une 5e place en 2017. Interview avant les épreuves dans le grand Nord.

Elena Stoffel: “Je me suis mise trop pression”

Si Wendy Holdener et Mélanie Meillard sont de retour après avoir connu un contre-temps dans leur préparation, Elena Stoffel a dû attendre davantage de temps avant d’avoir le plaisir de retrouver la compétition ce week-end. “Cela fait maintenant un mois que je suis impatiente”, rigole la Haut-Valaisanne. La dernière fois que la skieuse d’Unterbäch avait disputé une manche de Coupe du monde, c’était en février 2020 où elle s’était classée 20e.

Entre temps, elle a terminé 4e du classement de Coupe d’Europe, s’était assurée un ticket pour le coup un ticket en Coupe du monde, a vu une pandémie mondiale perturber sa marche en avant et surtout une grosse blessure au genou, à l’automne 2020, totalement freiné sa progression. “Il y a eu beaucoup de hauts et de bas, mais dans l’ensemble ma rééducation s’est bien déroulée, même si c’était dur d’accepter au début”, mentionne la skieuse du Haut-Valais victime d’une blessure qui n’était pas due au hasard. “Je me suis mise trop de pression. Le jour où je me suis blessée, j’ai enchaîné les manches, car je voulais avoir le meilleur chrono. Et finalement, il y a eu l’accident. En y repensant, ce n’est pas un choc.”

Par son accident, Elena Stoffel a appris notamment “à écouter son corps”, car “les choses ne vont pas toujours comme on le souhaite”. Mais à la veille des slaloms de Levi, la Valaisanne se réjouit de retrouver la compétition. “Mais je ne veux pas me mettre de pression.” A terme, l’objectif sera de réintégrer le top 30 mondial du slalom auquel elle appartenait.

Johan Tachet, Levi