C’est assez rare pour être souligné. Marco Odermatt a manqué le podium d’un super-G de Coupe du monde ce dimanche à Kvitfjell. Il s’en est pourtant fallu d’un rien, d’un centième. Il a en effet été doublé d’un souffle par Miha Hrobat lors d’une course raccourcie dont le départ avait été abaissé en raison du brouillard et devra donc se contenter de chocolat, après avoir terminé 2e des deux descentes norvégiennes ces deux derniers jours.
Légèrement déçu mais de loin pas abattu, le Nidwaldien se console évidemment avec le Globe de cristal de la discipline, qu’il est assuré depuis jeudi et la chute de Mattia Casse à l’entraînement de remporter. Il se réjouit de rester dans la région quelques jours avant de découvrir Hafjell, où il disputera le géant samedi prochain.
Marco Odermatt, aujourd’hui les centièmes n’étaient pas de votre côté. C’est le premier super-G depuis Kvitfjell 2022 sans podium suisse. Doit-on s’inquiéter?
Bien sûr, j’aurais pu monter sur le podium mais si j’avais été deux dixièmes plus lent, j’aurais également pu terminer 15e. C’était une course très serrée, très courte et si tout ne se déroule pas parfaitement, il peut se passer beaucoup de choses.
Aujourd’hui, vous avez commis trop de petites imprécisions pour espérer mieux?
Oui, je n’étais pas assez fluide. J’ai skié un petit peu trop « dur ». Mon sentiment n’était pas trop mauvais, mais on a déjà remarqué que ça ne joue pas toujours devant. C’était difficile.
Comme vous l’avez déjà signalé hier (samedi), ça peut arriver. Tous les podiums ne peuvent pas être suisses.
C’est sûr. Surtout qu’on n’est pas loin du tout. Je termine à 1 centième du podium, Alexis (Monney) à 9 et Rogi (Stefan Rogentin) à 10. Ce n’est pas un problème et il n’y a pas d’inquiétude à avoir.
Vous allez désormais pouvoir profiter quelques jours à Trysil avant de découvrir Hafjell le week-end prochain.
Oui, je vais pouvoir récupérer. Je vais avoir deux jours pour me reposer et deux jours d’entraînement et ensuite je me rendrai à Hafjell où je ne suis encore jamais allé. C’est cool de découvrir un nouvel endroit.
Laurent Morel, Kvitfjell