L’histoire attendra. Beat Feuz n’est pas devenu samedi le seul athlète à remporter quatre fois le Lauberhorn. Mais le Bernois, qui possède le record du nombre de victoires avec Franz Klammer au pied de l’Eiger, se consolera avec un septième podium en carrière sur la descente de Wengen, la plus longue du circuit. « C’est beau d’être autant de fois sur le podium. Et je ne vais pas me plaindre après m’y être imposé à trois reprises », sourit le skieur de Schangnau qui s’estimait heureux d’être parvenu à se classer 2e d’une épreuve compliquée. « La course a été très difficile pour tout le monde, j’ai commis deux ou trois petites erreurs et je savais que cela ne suffirait sûrement pas pour remporter la compétition. »
« Kugelblitz » termine son week-end bernois « heureux » d’être parvenu à monter à deux reprises sur la boîte. « Il y a maintenant vraiment maintenant une grosse concurrence pour monter sur ce podium en vitesse. J’ai prouvé après ma sortie de piste à Bormio que j’étais toujours là. » Beat Feuz va désormais aller se ressourcer deux jours à la maison. Le Suisse et sa femme Katrin Triendl sont dans l’attente d’un heureux événement dans les prochaines heures. « Les courses de Kitzbühel ne sont pas encore ma priorité », rigole-t-il.
Kriechmayr: « J’aurais accepté une autre décision »
Vincent Kriechmayr, qui a reçu une dérogation de la FIS pour participer aux descentes du week-end, sans avoir pris part aux entraînements pour cause de contrôle positif au Covid, s’est montré privilégié d’avoir pu prendre place dans le portillon de départ . « Je suis reconnaissant d’avoir concouru ici, mais j’aurais tout aussi accepté une autre décision », assure celui qui s’était déjà imposé en 2019 sur le Lauberhorn.
Toutefois même sans avoir participé aux essais chronométrés, le champion du monde de descente autrichien a fait parler son savoir et sa technique. « Sur ce genre de piste, comme à Kitzbühel, l’expérience est importante. Et je suis vraiment heureux de m’imposer sur ce fantastique parcours et depuis le sommet. C’est pour cela que l’on s’entraîne tout l’été. »
JT