La Suisse tient la 200e médaille de son histoire aux Mondiaux. Beat Feuz s’est paré de bronze lors de la descente, qui n’en avait que le nom, des Championnats du monde de Cortina d’Ampezzo. Le Bernois n’est passé loin d’orner son cou d’or, échouant à 0″18 du titre. Avec son dossard numéro 7, Kugelblitz a été le seul à s’approcher de l’Autrichien Vincent Kriechmayr et de l’Allemand Andreas Sander, séparés d’un minuscule centième, et qui étaient les deux premiers athlètes à s’être élancés sur la piste Vertigine. En remportant une troisième médaille mondiale après le bronze de Vail en 2015 et l’or de Saint-Moritz en 2017, Beat Feuz rejoint Aksel Lund Svindal, Berhnard Russi, Peter Müller, David Zogg et Emile Allais parmi les skieurs les plus décorés en descente.

Sur une piste très tournante qui a passablement fait jaser, Beat Feuz a perdu beaucoup de temps dans la partie typée super-G, puisqu’il accusait 0″73 de retard au troisième temps intermédiaire. Malgré une fin de course de feu, le skieur de Schangnau doit se contenter du bronze. Un résultat plus qu’honorable qui lui laissera toutefois un léger goût d’inachevé.

Meilleure performance en carrière pour Marco Odermatt en descente

Juste derrière le Bernois, Marco Odermatt a réalisé une magnifique descente. Le Nidwaldien de 23 ans termine certes au pied du podium mais il améliore une nouvelle fois sa meilleure performance en carrière dans la discipline reine. A près de cinq dixièmes du podium, nul doute que le skieur d’Hergiswil deviendra rapidement un candidat aux médailles en descente. Carlo Janka et Niels Hintermann n’ont pu se battre pour les médailles. Le Grison termine 9e, alors que le Zurichois est éliminé.

Sur une descente qui ressemblait souvent davantage à un super-G, Vincent Kriechmayr a fait parler sa technique. L’Autrichien devient seulement le troisième athlète de l’histoire après Hermann Maier (1999) et Bode Miller (2005) à signer le doublé descente – super-G. Mais il s’en est fallu de peu pour Vincent Kriechmayr, qui ne devance que d’0″01 la surprise Andreas Sander. L’Allemand de 31 ans n’est encore jamais monté sur le moindre podium de Coupe du monde.

JT, Cortina d’Ampezzo