Delphine Darbellay, Andrea Ellenberger, Fadri Janutin et Livio Simonet. C’est l’étonnant quatuor helvétique appelé à défendre les chances de l’équipe nationale lors de l’épreuve par équipes de vendredi aux finales de Coupe du monde de Courchevel/Méribel. Pour la première épreuve de la semaine disputée sur le Roc de Fer de Méribel, le moins que l’on puisse dire est que la sélection suisse est pour le moins… surprenante. Certes, l’intérêt des athlètes pour les courses parallèles est limité, mais il reste une chance pour la Suisse de revenir sur l’Autriche au classement des nations.

Actuellement, la Wunderteam mène avec 393 points d’avance sur la Suisse. Un écart conséquent, mais pas insurmontable. Si les protégés de Thomas Stauffer et Beat Tschuor continuent d’enchaîner les podiums dans les épreuves techniques comme lors des courses de vitesse de ces finales, tout est possible. Et l’épreuve par équipe pourrait alors avoir une importance certaine. Le pays vainqueur est en effet récompensé de 400 points. De quoi rattraper une partie du retard sur l’Autriche, qui alignera Ricarda Haaser, Katharina Huber, Katharina Truppe, Stefan Brennsteiner, Patrick Feurstein et Fabio Gstrein.

Sur le papier, nos voisins seront favoris. Reste que le quatuor helvétique, composé de jeunes skieurs qui ne sont pas ou plus accaparés par les finales de Coupe d’Europe qui se disputent actuellement en Andorre, aura la rage de vaincre. Delphine Darbellay s’apprête à faire sa première apparition en Coupe du monde. La Valaisanne de 19 ans faisait partie de l’équipe de Suisse médaillée de bronze aux Championnats du monde juniors de Panorama il y a dix jours. Andrea Ellenberger a elle manqué d’un rien sa place pour les finales en géant mais a déjà montré qu’elle était capable de briller en parallèle. Il faut dire que les deux autres skieuses habituellement attitrées, à savoir Wendy Holdener et Camille Rast, se sont blessées à Åre et sont incertaines pour ces finales. Attendue, Priska Nufer ne se sent pas en forme. Côté masculin, les géantistes et les slalomeurs préfèrent se concentrer sur leurs épreuves individuelles du week-end.

LMO, Courchevel