Déjà six fois dans le top 10 cet hiver, Loïc Meillard a même terminé excellent 3e du combiné de Bormio, pour son deuxième départ dans la discipline en Coupe du monde. Si ces résultats, qui le portent actuellement au 13e rang du classement général sont encourageants, ils laissent un petit goût d’inachevé au skieur d’Hérémence. Souvent tout devant lors des premières manches, le meilleur espoir de l’hiver 2017/2018 manque encore de régularité sur les seconds tracés. Il compte bien remédier à cette situation rapidement. Entretien avant le week-end de Kitzbühel.

Loïc Meillard, quel premier bilan tirez-vous du combiné, qui est une discipline nouvelle pour vous et qui vous réussit plutôt bien à première vue?

Il y a de très bonnes choses en effet. Pour la tête aussi, ça fait du bien de faire autre chose que de la technique, de varier un petit peu.

Comment évaluez-vous votre début de saison?

Il y a eu beaucoup de choses positives, notamment en combiné et en slalom. En géant, il a manqué le petit déclic qui m’aurait permis de faire deux manches pleines jusqu’en bas. Je travaille là-dessus pour vraiment parvenir à tirer un bon résultat.

Que vous manque-t-il justement?

Je dois encore faire deux ou trois petits ajustements sur mon mouvement, sur ma façon d’aborder le virage. Ce sont des petits détails qui me coûtent quelques centièmes à chaque porte mais qui font une grosse différence à la fin. 

Vous avez prouvé lors des premières manches que vous pouviez être tout devant, à l’image de ce que vous avez fait à Adelboden, et vous reculez parfois sur les seconds tracé. Comment ça se fait?

Pour Adelboden, en géant, par exemple, j’ai réussi à skier comme je le souhaitais sur le premier parcours mais ensuite, il y avait un petit peu plus de place entre les portes. C’est là que je peinais un petit peu jusqu’à présent et du coup, je me suis trop concentré là-dessus, sur ma ligne, en oubliant ce que je devais faire pour aller vite. Il devient alors très compliqué de retrouver le bon timing, il n’y a pas de miracle.

Par rapport à la saison passée, comment évaluez-vous vos progrès?

Ils sont plus que positifs. Il y a eu beaucoup de très bonnes manches. J’ai prouvé que je peux skier très vite, être tout devant avec les meilleurs. Maintenant, il faut réussir à enchaîner.

Désormais, les regards sont tournés vers Kitzbühel. Les épreuves du Hahnenkamm, vous appréciez?

Complètement. Ça fait toujours plaisir d’aller à «Kitz». En slalom, c’est de loin pas la course la plus facile, mais c’est magnifique à skier et j’espère pour une fois réussir une bonne manche là-bas.  

Enfin, quels sont vos objectifs pour la fin de la saison?

Je souhaite surtout continuer sur la lancée du week-end d’Adelboden, et sur ce que j’ai pu montrer à Wengen. J’espère parvenir à jouer devant en réussissant deux manches du même calibre lors de toutes les courses et me faire plaisir au maximum. 

Laurent Morel, de retour de Wengen