Si la FIS continue de vouloir promouvoir le parallèle, elle a partiellement écouté les nombreuses plaintes survenues l’hiver dernier. En “tenant compte des recommandations des athlètes”, la fédération internationale a décidé lors d’une réunion en visioconférence de faire disputer toutes les manches en mode “aller-retour”. Les huitièmes, quarts, demies et finales se disputeront ainsi en deux manches. Afin d’assurer l’équité des courses, chaque athlète aura la possibilité de s’élancer sur le parcours bleu et sur le parcours rouge.

“Pour garder un format court et intéressant”, la FIS a décidé que seuls les 16 meilleurs athlètes des qualifications seront qualifiés pour ces manches parallèles. Dans le calendrier provisoire, des étapes mixtes à Lech/Zürs et Davos, masculines à Alta Badia et Chamonix ainsi que féminines à Saint-Moritz sont au programme. Des médailles mondiales individuelles doivent également être distribuées pour la première fois à Cortina d’Ampezzo.

Par ailleurs, la FIS a affirmé son “optimisme” et sa “volonté” de pouvoir disputer une saison de ski alpin telle que prévue initialement. L’instance a toutefois créé un groupe de travail afin de prévoir un éventuel plan d’urgence “dans le cas où les restrictions de voyage et les mesures d’organisation d’événements sportifs rendraient impossible la tenue d’une saison classique de Coupe du monde”. Des exigences minimales pour accueillir une épreuve de Coupe du monde vont aussi être mises en place “afin d’assurer l’équité envers tous les concurrents et les nations”.

LMO