Il y a 13 ans, Lara Gut-Behrami signait son tout premier succès en Coupe du monde à Saint-Moritz. Sevrée de victoire depuis sur la piste grisonne, la Tessinoise a pu relever les bras une nouvelle fois dans la station qui l’a révélée au grand public alors qu’elle n’était âgée que de 17 ans. “C’était un long chemin et ce n’était pas évident, car on parle de Saint-Moritz et moi depuis que je skie sur le circuit. Je suis vraiment contente de pouvoir y gagner à nouveau”, concède la lauréate du super-G du jour.

La skieuse de Comano a réalisé une démonstration en Engadine, alliant technique et souplesse sur les skis pour prendre la mesure de Sofia Goggia pour 18 centièmes. “J’ai pu skier de la manière que je souhaitais”, analyse-t-elle. “Il y avait beaucoup de mouvements de terrain et il fallait trouver le bon mix entre l’attaque et skier doux.”

Un ski à l’instinct qui fait des merveilles

Grâce à ce succès, Lara Gut-Behrami rejoint l’Autrichienne Renate Götschl au 2e rang des athlètes les plus titrées en super-G avec 17 victoires, derrière Lindsey Vonn et ses 28 triomphes. “Le super-G a toujours été ma discipline où il faut skier à l’instinct, être capable de s’adapter à la course, de changer de ligne si les circonstances le demandent”, analyse la Suissesse qui monte pour la septième de suite sur un podium de Coupe du monde dans la discipline.

Mais elle n’avait toutefois pas de recette miracle au moment d’expliquer ce qui lui a permis de faire la différence vis-à-vis de ses deux dauphines. “Toutes les filles skient différemment. Si on regarde le podium, nous avons Mikaela (Shiffrin) qui est très propre techniquement, Sofia (Goggia) qui est connue pour prendre tous les risques. Il n’y a pas de règle précise, le but est d’être la plus rapide à l’arrivée.”

Et la revanche est déjà programmée ce dimanche.

JT