La décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne n’est pas une surprise. Oui, la Russie sera bien suspendue à cause des affaires de dopage organisé qui ont gangréné la plupart voire l’ensemble de ses structures sportives au cours des dernières années. Certes, l’instance a entendu le recours de la Russie et a réduit la suspension prononcée par l’Agence mondiale antidopage (AMA) de 4 à 2 ans, mais il n’en reste pas moins que le pays ne pourra pas être représenté officiellement lors des Jeux olympiques de Tokyo en 2021 et de Pékin en 2022 et lors de toutes autres compétitions majeures. Pour rappel, la Russie avait déjà été privée de Jeux olympiques en 2018 à PyeongChang.

Certains athlètes russes pourront toutefois prendre part à ces épreuves, individuellement et sous bannière neutre. Pour cela, ils ne devront pas avoir été sanctionnés jusqu’ici. La suspension est effective depuis ce jeudi 17 décembre 2020 et jusqu’au 17 décembre 2022 et interdit également l’organisation de grands événements sur le territoire russe. L’agence antidopage russe (Rusada) avait truqué de nombreuses données et à grande échelle, mais l’AMA a voulu encourager un changement de philosophie en réduisant la sanction initiale.

LMO