Comment la FIS va désormais pouvoir justifier la tenue des dernières épreuves de Coupe du monde masculine à Kranjska Gora? Si l’instance internationale a fait tout son possible pour que l’équité soit respectée et qu’un ultime géant et slalom puisse avoir lieu en Slovénie, quitte à ce que ce soit sans les Italiens, la présence d’un cas certifié de coronavirus dans le milieu du Cirque blanc masculin ces dernières semaines risque fort de mettre un terme encore plus prématuré à cette saison déjà amputée de ses finales.
Dans un message aux équipes engagées en Coupe du monde, Sarah Lewis, secrétaire générale de la FIS, a expliqué la situation qui a poussé à l’annulation des épreuves féminines d’Are (SWE), alors que celles-ci devaient se tenir de jeudi à samedi. “Trois membres de l’équipe de soutien aux sponsors de la Coupe du monde de ski alpin ont été placés en quarantaine après avoir présenté des symptômes du coronavirus, est-il précisé. Un membre a présenté des symptômes à Kvitfjell (NOR) et a immédiatement été placé en quarantaine. Il a ensuite été testé positif ce soir.”
La FIS “ne s’attend pas” à d’autres cas
En Norvège, quelques règles étaient à respecter. Les journalistes devaient notamment remplir un document afin de définir s’ils représentaient un profil à risque et du liquide désinfectant avait été largement distribué sur le site. Les précautions sanitaires étaient également de mise lors des X Games disputés à seulement quelques kilomètres, à Hafjell et lors de l’étape de Coupe du monde de saut à ski de Lillehammer, qui a eu lieu devant un public parsemé. A noter encore que la personne testée positive était aussi présente à Hinterstoder le week-end précédent, déjà pour la Coupe du monde masculine.
Les trois membres malades, qui se sont rendus à Are à la suite des épreuves de Kvitfjell, ont été placés en isolement avant d’entrer en contact avec quiconque en Suède. La FIS, “grâce aux procédures en place et à l’action rapide du personnel médical norvégien et suédois, ne s’attend pas à ce que des personnes associées à la Coupe du monde féminine ou masculine soient touchées.”
Les équipes nationales sont tout de même priées de prévenir leurs fédérations et leur staff médical afin de connaître la procédure à suivre. Certains athlètes étant malades, comme c’est parfois le cas sur le Cirque blanc, des suspicions existent au sein même des équipes.
Laurent Morel, de retour de Kvitfjell
