Deux concours: une 24e place à Wisla puis un 18e rang à Hinterzarten. Sans être particulièrement ratés, les deux premiers concours du Grand Prix d’été de Killian Peier n’ont pas débouché sur les résultats attendus par le sauteur de la Vallée de Joux. Une 3e place lors de la qualification en Allemagne prouve tout de même que le Vaudois n’est pas loin des meilleurs. A confirmer ce samedi à Courchevel, pour la compétition estivale la plus proche de la Suisse romande.
Killian Peier, dans quel état d’esprit abordez-vous le concours de Courchevel?
Je me sens bien, la saison est lancée. C’est un endroit que j’apprécie, il y a quelques souvenirs qui remontent. Mes parents, ma famille seront là et l’atmosphère sera à coup sûr sympathique. Mais chaque concours est un nouveau challenge.
Que pensez-vous de votre début de saison?
J’attendais un petit peu plus de moi-même. Il y a eu moins de légèreté que l’an passé. Ce n’est cependant pas du tout catastrophique et il faut rester calme et serein.
Comment expliquez-vous ces résultats en demi-teinte?
J’ai eu un petit peu moins de temps pour moi ce printemps. J’ai encore un petit peu de peine à digérer ma saison réussie.
Que devez-vous faire pour vous améliorer?
Il me reste du travail, surtout au niveau mental. Il me manque du relâchement dans mes sauts pour réussir à faire ce que j’ai fait il y a un an. Ma préparation a été légèrement différente de l’an passé.
A quel niveau?
Au niveau physique, j’ai effectué à peu près les mêmes entraînements et je me sens bien. C’est surtout au niveau mental que c’est différent. J’ai eu moins de repos. Mon après-saison a été complètement modifiée cette fois. J’ai eu bien plus de sollicitations et je dois encore apprendre à gérer au mieux cette nouvelle pression. J’y travaille.
Comment va l’équipe de Suisse?
Tout le monde travaille dur mais je me concentre surtout sur moi. Simon (Ammann)? Il peut encore bien progresser mais il reste très motivé.
Quels seront vos objectifs pour l’hiver prochain?
Les « highlights » seront les Championnats du monde de vol à ski (ndlr: à Planica du 20 au 22 mars). Il faudra garder de l’énergie pour la fin de saison, mais ce n’est pas encore ma priorité. Je vais surtout prendre les concours les uns après les autres.
Au niveau du vol à ski, vous confiiez l’hiver dernier avoir encore une belle marge de progression. Est-ce encore le cas?
Oui, je dois encore passablement travailler. Ça devrait venir avec l’expérience.
Laurent Morel