Présents dans la région, Justin Murisier et Marco Odermatt sont venus profiter de l’ambiance de feu qui régnait à Schladming mardi soir. Bien lui en a pris, puisque l’un de ses tous meilleurs amis est monté sur le podium. Le Valaisan, qui a connu un début de saison encourageant avant de marquer légèrement le pas en début d’année, se sent de mieux en mieux. Il espère pouvoir jouer les tous premiers rôles dimanche à Garmisch-Partenkirchen, où la Coupe du monde de géant fait halte.

Justin Murisier, vous êtes venu applaudir les copains à Schladming?

Oui, on s’entraîne à Reiteralm, à 10 minutes d’ici alors on en profite. C’est sympa de voir qu’il se battent pour le podium.

Vous avez participé trois fois à cette “Night Race”. Ça donne envie de revenir une fois au départ ici?

Non, je crois qu’il faut être réaliste. Déjà, j’essaie de retrouver mon meilleur niveau en géant, c’est la priorité. J’aimerais bien avoir une deuxième discipline, mais je me dirige plutôt en direction de la vitesse qu’en direction du slalom. Après, ça n’empêche pas qu’on a tous toujours des étoiles dans les yeux quand on vient ici.

Comment se passent les entraînements en ce moment?

Je vais beaucoup mieux qu’en début d’année, lorsque j’ai eu la grippe et que je ne pouvais rien faire. Là, j’ai pu faire quatre ou cinq très bons jours d’entraînement et je retrouve mon niveau. La dernière journée était même probablement la meilleure depuis ma blessure, donc ça se présente pas mal du tout pour Garmisch.

Justement, que viserez-vous en Bavière dimanche?

Déjà, j’étais très content d’avoir deux semaines de pause après Adelboden et Wengen pour récupérer et retrouver des bons sentiments. Auparavant, j’étais vraiment largué à l’entraînement et là, ça va beaucoup mieux. Je suis content et j’espère claquer un gros résultat à Garmisch.

Comment évaluez-vous l’état de forme de l’équipe de géant?

On est là! Après, c’est sûr que si on regarde les slalomeurs ou les descendeurs, on est un petit peu en retrait, mais Marco (Odermatt) jouait devant avant sa blessure, Loïc (Meillard) aussi en début de saison avant de marquer un petit peu le pas. On est confiants pour la suite. On a fait quatre géants et il en reste cinq.  On fera le bilan en fin de saison.

Laurent Morel, Schladming