L’imbroglio juridique dans lequel est plongé le comité d’organisation des Championnats du monde de Crans-Montana 2027 n’est encore pas réglé. Entre recours possibles et jugements futurs sur le fond, la rénovation du bâtiment de chronométrage dans l’aire d’arrivée aux Barzettes et surtout la construction d’un hangar/parking souterrain n’a pas fini de faire couler de l’encre. Si les organisateurs ont clairement pris du retard à cause de plusieurs obstacles (changement de comité, etc.) et qu’ils se trouvent désormais dans un « timing extrêmement serré » sur le Haut-Plateau, l’inquiétude reste mesurée pour la FIS.
Rencontré à Saint-Moritz, son très discret président s’est ainsi montré rassurant, alors qu’il n’avait pourtant pas soutenu la candidature de Crans-Montana lors de leur attribution en 2022. Johan Eliasch a ainsi certifié que ces Championnats du monde n’étaient pas en danger. « Nous trouverons une solution, je suis confiant ». À la question de savoir s’il était 100% sûr que ces Mondiaux auront lieu dans la station valaisanne, le milliardaire, propriétaire de la marque Head, s’est mouillé: « Nous trouverons une solution ».
Pour lui, l’éventuel manque d’un parking pour les camions de la télévision et d’un stade aux normes ne serait pas forcément rédhibitoire, même si la FIS a déjà fait de nombreuses concessions par rapport au projet initial. « Nous trouverons une solution pour le parking, nous trouverons une solution pour le stade. Il y a toujours un plan B et un plan C. » Des paroles qui vont rassurer en Valais et chez Swiss-Ski, désormais en odeur de sainteté avec l’instance internationale, après la signature d’un accord sur la commercialisation centralisée des droits de télévision jusqu’en 2034.
Laurent Morel, de retour de Saint-Moritz