Un premier Globe de cristal et une médaille d’or mondiale en super-G, une quatrième place (premier “non-technicien”) au classement général, sept victoires en Coupe du monde. Le bilan de l’hiver dernier est pour le moins flatteur pour Dominik Paris. A 30 ans, le natif de Merano vit les plus belles années de sa carrière et il le sait.

L’homme qu’il est rare de croiser sans ses lunettes de soleil compte bien faire encore mieux cette saison et pourquoi pas venir s’immiscer dans la course au grand Globe de cristal, relancée depuis la retraite de Marcel Hirscher. Pour preuve, sa participation au géant de Sölden (AUT), son premier depuis deux ans, lors duquel il a manqué de peu la qualification pour la 2e manche (33e).

L’Italien s’est confié à SkiActu, alors que les premières épreuves de vitesse de Coupe du monde sont programmées dès samedi à Lake Louise (CAN).

Dominik Paris, pour commencer, comment s’est passé votre préparation?

Très bien. On doit encore voir ce que ça va donner dès les premières courses, notamment en descente, mais je suis optimiste.

Votre nom est le premier cité parmi les spécialistes de vitesses susceptibles de succéder à Marcel Hirscher. Qu’en pensez-vous?

Ce sera de toute façon très compliqué. En vitesse, la concurrence est féroce. Pour avoir une chance, il faut réussir une super saison avec de nombreuses victoires. Il faudra aussi marquer quelques points en combiné et en géant.

Les nouvelles règles du combiné, avec l’ordre de départ qui ne sera plus inversé, devraient vous être favorables.

Bien sûr, c’est intéressant pour moi. Partir parmi les premiers pour le slalom est un vrai avantage.

Alexis Pinturault et Henrik Kristoffersen restent-ils favoris pour le Globe ou pensez-vous être à leur hauteur?

Je ne sais pas trop. Je crois qu’Alexis est le grand favori. Il peut monter sur le podium et même s’imposer dans quatre ou cinq disciplines. Henrik peut aussi réussir une série de victoires. On verra au fil de l’hiver comment ça se présente.

Du coup, quel sera votre objectif concret cet hiver?

Etre devant lors de chaque course. Faire mieux que l’hiver dernier? Cela ne sera pas simple!

Laurent Morel, de retour de Modène