La saison dernière aura été celle de la consécration pour les biathlètes italiennes. Alors que Lisa Vittozzi a remporté le Globe de cristal de l’individuelle, Dorothea Wierer a réussi l’hiver parfait ou presque. Gagnante du grand Globe de cristal et de celui de la poursuite, la native de Brunico a également remporté le titre mondial de la mass start.

Si cette saison est venue couronner une carrière jusqu’ici idéalement menée, la suite n’a pas forcément été facile à gérer pour Dorothea Wierer (29 ans), dont le statut est devenu celui d’un superstar dans la Botte. Désormais, elle doit composer avec cette pression afin de contenir les assauts de ses principales rivales que seront certainement une nouvelle fois Lisa Vittozzi, la Norvégienne Marte Olsbu-Roeiseland et la prometteuse Suédoise Hanna Öberg. Troisième de la dernière Coupe du monde, la Slovaque Anastasia Kuzmina a elle mis fin à sa carrière.

Avant de s’élancer dès ce week-end à Östersund (SWE) pour l’ouverture de la Coupe du monde, Dorothea Wierer s’est confié à SkiActu sur quelques thèmes.

L’intersaison

“L’après-saison a été très stressante. J’ai eu beaucoup de sollicitations et je n’ai quasiment jamais pu être chez moi. Sans oublier qu’il a fallu que je continue d’assumer mes entraînements. Tout ça a été très compliqué à concilier. Mais maintenant je me sens mieux, je suis en forme et on verra ce que ça va donner.”

Les ambitions

“Je ne sais pas si je vais réussir la même saison qu’en 2018/2019 car ce sera vraiment très compliqué. Le but principal est de rester en bonne santé. Je ne sais pas si c’est juste mais sinon, je fais tout à peu près comme la saison passée. Cet hiver, le grand objectif sera pour moi les Championnats du monde en Italie, à Antholz (ndlr: du 13 au 23 février). C’est l’événement le plus important après les Jeux olympiques et je me prépare pour ça. Ce ne sera bien sûr pas évident car il y aura beaucoup de pression, mais nous allons essayer d’en profiter et de briller au maximum.”

Les favorites

“C’est dur à dire. Le niveau est tellement haut en biathlon. On a vu la saison passée que le podium était différent lors de chaque course. Donc je ne peux pas m’avancer. “

Les Suissesses

“Il y a de très bonnes athlètes en Suisse. Les performances ne sont toutefois pas vraiment constantes chaque hiver. Mais aucune équipe ne peut être toujours au top. Ce qui est sûr, c’est qu’avec Lena Häcki et les soeurs Gasparin (toutes seront présentes à Östersund), l’équipe est très compacte.”

Les messieurs

“Je ne sais pas si Martin (ndlr: Fourcade) va réussir à retrouver son meilleur niveau. On est tous très curieux de voir si ça va être le cas. Tout le monde se demande si Johannes (Boe) ou Martin est le meilleur. Par contre, ce que je peux affirmer, c’est que toute l’équipe de France est très forte.”

Laurent Morel, de retour de Modène