Lorsqu’elle évoque les objectifs de sa saison, Nadine Fähndrich n’hésite pas. Elle a coché les Mondiaux de Seefeld (AUT) sur son calendrier et le fait savoir. “Ce sera le grand rendez-vous de l’hiver, assure la Lucernoise. Le sprint en skating et le 10 km classique seront au programme. Il s’agit de de mes disciplines préférées alors je me réjouis énormément.”
Et la fondeuse de 23 ans sait ce qu’elle veut: “En sprint, je souhaite atteindre au moins les demi-finales tandis qu’en distance, je vise un top 20”. Cependant, elle n’oublie pas qu’il s’agira premièrement d’être en forme au bon moment. “Bien sûr que ce sera le plus important, précise-t-elle. Je suis quelqu’un qui a besoin de quelques courses pour être à mon meilleur niveau alors je dois espérer avoir un pic de forme en février.”
Grand espoir du fond depuis quelques années – elle a notamment terminé 3e en 2017 et 4e en 2018 du classement mondial M23 -, Nadine Fähndrich n’en oublie pas pour autant la Coupe du monde, où elle espère être plus régulière cette saison. “Je cherche à atteindre plus souvent les demi-finales en sprint, confirme-t-elle. Physiquement, ça doit être possible. Après, il faut que le mental suive car les courses sont très tactiques.”
“Ça doit entrer dans ma tête”
Désormais, l’athlète de Horw doit profiter de son expérience pour entrer dans une nouvelle dimension. En février, elle avait notamment terminé au pied du podium du Team sprint olympique aux côtés de Laurien van der Graaff. “Je dois savoir que désormais je peux jouer devant, il faut composer avec ça, tente-t-elle de se convaincre. Ça doit entrer dans ma tête.”
Quant à sa 25e place engrangée à Ruka, elle l’accepte, sans forcément totalement s’en satisfaire. “Ça va car c’est encore le début de saison et que l’objectif est d’être en forme à Seefeld pour les Mondiaux, mais j’espère faire mieux ces prochaines semaines. Je peux améliorer passablement de choses. Mais je me suis sentie mieux que les années précédente alors je retiens tout de même du positif.” Elle a accroché une place en quarts de finale de justesse, signant le 30e rang des qualifications.
Moins de réussite en revanche pour Laurien van der Graaff en Finlande. La leader de l’équipe de Suisse de sprint a manqué son affaire et dû se contenter du 35e rang. La victoire est revenue à Yulia Belorukova.
Laurent Morel, Ruka