La victoire se rapproche, mais se refuse toujours à Marco Odermatt. Cinq centièmes le séparaient d’un premier succès à Val Gardena lors de la première descente jeudi, trois l’empêchent de monter sur la plus haute marche du podium ce vendredi lors du super-G. Qu’importe, le Nidwaldien se contente volontiers de son 54e top 3 sur le front Coupe du monde, d’autant plus qu’il le réalise sur un tracé et une piste qu’il a jugés faciles, voire beaucoup trop faciles.

Marco Odermatt, est-ce qu’il y a la satisfaction de monter sur un nouveau podium ou la frustration de manquer de peu encore une victoire?

Je suis très heureux avec ma course, d’autant plus que c’était le premier super-G de la saison. Tu ne sais jamais si tu es rapide ou non. Mais évidemment, ces trois centièmes, ce n’est rien.

Comment avez-vous analysé cette course?

C’était peut-être le super-G le plus facile de ma carrière. C’est ainsi ici à Val Gardena, il est difficile d’être rapide, raison pour laquelle je suis content de mon résultat. Ici, il n’y a pas beaucoup de pression, il s’agit simplement de laisser glisser les skis. C’est dommage que celui de Beaver Creek ait été annulé, ça aurait plus intéressant au niveau des courbes pour un technicien. Là j’étais quasiment tout le temps en position de schuss. Après, ce n’est pas grave d’avoir un super-G facile, ça donne aussi des chances pour les plus grands dossards.

Vous avez l’habitude de faire la reconnaissance avec Justin Murisier, c’est important de pouvoir échanger à ce moment?

Oui et nous sommes de très bons amis. Nous sommes les deux offensifs en course, nous faisons toujours la reconnaissance avec plus ou moins le même plan, J’espère que je peux l’aider. Lui m’aide beaucoup. C’était notamment le cas la saison dernière lorsque l’on discutait de matériel. On essaie de profiter l’un de l’autre.

A-t-il été question de faire éventuellement l’impasse sur la descente de samedi, sachant que vous allez disputer encore les deux géants d’Alta Badia dimanche et lundi?

Si j’avais terminé 26e hier (jeudi) lors de la première descente, j’aurais fait l’impasse. Mais au final, tout va bien, également au niveau du matériel.

Johan Tachet, Santa Cristina