Ils seront 7. Sept Suisses à défendre leurs chances lors de l’ouverture de la Coupe du monde de ski de fond à Ruka ce week-end. En Finlande, les espoirs helvétiques reposeront principalement sur Nadine Fähndrich. La Lucernoise, 5e de la dernière Coupe du monde, a manqué d’un souffle le Globe de cristal du sprint (2e à seulement 7 points de la Suédoise Maja Dahlqvist). L’athlète de 28 ans cherchera à se parer de cristal pour la première fois de sa carrière, lors de cette saison sans grand rendez-vous. La saison dernière, l’impasse sur l’étape des Rousses, notamment, lui avait coûté très cher au final.

Afin de parfaire sa préparation, Nadine Fähndrich a disputé la semaine dernière des courses à Gällivare (SWE), comme de nombreuses autres fondeuses. Elle s’est plutôt rassurée, même si elle n’a pu faire mieux que 6e d’un sprint très relevé face aux Suédoises, dominatrices de la discipline. Mais sa 4e place lors du 10 km classique et sa 6e lors du 10 km libre sont plutôt encourageantes. Son frère Cyril (24 ans) semble lui avoir franchi un cap durant l’intersaison. À Gällivare, le fondeur de Horw a remporté le 10 km libre en dominant notamment la légende suédoise Calle Halfvarsson.

Cinq autres Suisses seront alignés à Ruka, avec des ambitions légèrement moindre. Candide Pralong et Erwan Käser, en retrait lors des épreuves test à Gällivare, chercheront à entrer dans les points durant le week-end. Même constat pour Valerio Grond et Janik Riebli, qui viseront eux principalement le sprint de vendredi. Beda Klee sera également de la partie en Finlande.

À noter que quatre Suisses ont été retenus pour les concours de saut à ski prévue dans la station qui se situe proche de Kuusamo. Il s’agit sans réelle surprise de Simon Ammann, Gregor Deschwanden, Killian Peier et Remo Imhof. Brillants cet été, les sauteurs helvétiques tenteront de confirmer dans des températures bien plus fraîches. Enfin, il faut encore signaler la présence en combiné nordique de Pascal Müller, qui sera pour la première fois à Ruka. “C’est un rêve d’enfant qui devient réalité”, a confié l’unique combiné suisse de haut niveau, qui voyage avec l’équipe allemande.

LMO