La confirmation est tombée ce mardi à Tokyo. Le comité exécutif olympique a entériné l’introduction du ski-alpinisme au programme des Jeux olympiques de 2026 à Milan-Cortina. Après un premier refus essuyé il y a trois ans, la discipline a, enfin, trouvé grâce aux yeux du CIO. Pour y parvenir à leur fin, dirigeants et athlètes de ce sport en plein essor ont dû longuement batailler, dans un climat qui opposait souvent pro-olympique et anti, estimant que les Jeux pourraient dénaturer l’essence de leur discipline.

Le succès sportif et populaire des compétitions organisées pour la première fois dans le cadre olympique des JOJ de Lausanne en janvier 2020 n’est pas étranger à l’introduction du ski-alpinisme au programme. De plus, chaque organisateur de Jeux a la possibilité de demander l’ajout de sports. A l’image de Tokyo avec le skateboard ou encore la grimpe, Milan-Cortina avait clairement plaidé pour le ski-alpinisme. “Le ski-alpinisme est un sport d’hiver qui connaît une croissance rapide parmi les amateurs. L’Europe est le continent où le ski-alpinisme a connu le plus grand développement, mais ces dernières années, de plus en plus d’adeptes, tant au niveau professionnel qu’amateur, ont adopté ce sport dans le monde entier”, communique le CIO. De plus, Thomas Bach, le président du CIO, nous avait fait l’écho des vertus écologiques de ce sport il y a dix-huit mois à Villars.

En Italie, ce sont cinq événements qui seront au programme: les individuelles (hommes et femmes), les sprints (hommes et femmes) et un relais mixte. Au total 48 athlètes, 24 par genre, participeront aux épreuves. Ce nouveau sport devrait apporter son lot de médailles à la Suisse qui, avec la France, l’Espagne et l’Italie, est le pays le mieux représenté au plus haut niveau. Lors des JOJ de Lausanne, la délégation helvétique avait glané 5 médailles dont 3 en or grâce à Caroline Ulrich, Thibe Deseyn et les frères jumeaux Thomas et Robin Bussard.

JT