Federica Brignone a été la première à réagir jeudi soir. Avec fracas. La tenante du classement général de la Coupe du monde n’accepte pas le sort réservé à ses adversaires suédoises, privées de slaloms à Levi par les autorités après le contrôle positif de leur entraîneur. Dans une “story” Instagram, l’Italienne s’insurge. “Pourquoi avons-nous été testées? Comment est-ce possible que toutes les athlètes d’une nation (toutes négatives après trois tests) avec juste un entraîneur positif ne puissent pas courir? Est-ce équitable?”, s’interroge la Valdôtaine.

Federica Brignone se pose également des questions pour la suite. Cette situation, surtout si le contact avec un cas positif remonte à plusieurs jours (comme cela est apparemment le cas, les skieuses n’ayant plus côtoyé leur coach depuis plusieurs jours, à l’entraînement), pourrait en effet se reproduire fréquemment tout au long de la saison. Elle regrette également la différence de traitement avec le football, pourtant sport de contact avant de donner “tout son soutien pour les filles suédoises”.

Le message de Federica Brignone a notamment été partagé par Alexis Pinturault (qui rappelle que les Russes ont subi pareille injustice sur SkiChrono), Ilka Stuhec, Ester Ledecka, Tessa Worley et Camille Rast. Au sein de l’équipe de Suisse, si toutes les précautions ont été prises au cours des derniers jours et avant de s’envoler pour la Finlande, le climat était aussi légèrement tendu, car les skieuses craignaient d’être positives à l’arrivée malgré tout, ce qui n’a donc pas été le cas.

LMO