Les saisons se suivent et se ressemblent sur le front de la Coupe du monde de ski alpin. Après un hiver largement perturbé par la pandémie de Covid-19, 2021-2022 doit permettre de retrouver un semblant de normalité. Cependant, la situation est loin d’être stable sur le plan sanitaire et les contraintes restent nombreuses. C’est ainsi que les premières épreuves de vitesse, qui doivent se disputer à Lake Louise (CAN) sont en sursis. Une décision quant à une éventuelle annulation devrait tomber d’ici la fin de la semaine.

Si le Canada a récemment rouvert ses frontières aux personnes vaccinées. permettant à celles-ci d’éviter une quarantaine de 14 jours, la situation sanitaire actuelle n’est pas idéale. Par ailleurs, de nombreux athlètes n’ont pas ou pas encore subi les injections nécessaires. En Suisse, si la plupart des spécialistes de technique ont été vaccinés, une partie des des descendeuses et descendeurs ne le sont pas. Selon des indiscrétions, cela serait notamment le cas de Lara Gut-Behrami, qui pourrait renoncer à faire le voyage. Un casse-tête pour Swiss-Ski, qui a décidé de laisser pour l’heure le choix à ses athlètes. Ils devront contrairement à l’hiver passé organiser eux-mêmes d’éventuels tests.

Saint-Moritz comme repli?

A l’image de Loïc Meillard, le groupe des géantistes helvétiques ne devrait en revanche pas être perturbé par ces mesures. Touchés par le Covid-19 en novembre 2020, les skieurs ont pu recevoir leurs deux doses de vaccin, leur infection datant de plus de 6 mois. La réglementation suisse autorise en effet ces deux doses, contrairement à la législation européenne, qui ne prévoit qu’une dose pour les personnes précédemment touchées par le Covid-19. Selon SkiChrono, Johan Clarey, Adrien Théaux et Alexis Pinturault pourraient ainsi être contraints de renoncer au voyage.

A moins donc que la FIS décide d’annuler ces courses, comme cela avait été le cas en 2020. “Actuellement, on est dans l’incertitude la plus totale”, glisse-t-on dans l’équipe de Suisse. Alors que le matériel doit être rapidement envoyé outre-Atlantique, les dernières informations se font attendre. Mais Swiss-Ski ne verrait pas forcément d’un mauvais oeil une annulation. La fédération envisage en effet de récupérer une partie des courses à Saint-Moritz, où deux super-G féminins sont déjà prévus les 11 et 12 décembre.

LMO