C’est un petit séisme tant elle n’était pas favorite. La candidature française a finalement été la seule retenue par la commission exécutive du CIO réunie mercredi à Paris pour entrer en dialogue ciblé en vue de l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030. La nouvelle a été annoncée lors d’un point presse. Le dossier suédois a ainsi été quasiment éliminé de la course, tandis qu’un dialogue “privilégié” a été entamé avec la Suisse pour 2038.
Le choix du dossier des Alpes françaises est une véritable surprise, tant les deux autres projets paraissaient au moins aussi solides que la candidature tricolore, si ce n’est sur le plan politique. Par ailleurs, l’organisation des Jeux olympiques d’été de Paris en 2024 semblaient être un véritable obstacle à cette option. Il n’en sera donc rien. Le dossier final pour la candidature doit être soumis d’ici fin février, avec les garanties attendues un mois plus tard. Le comité olympique veut ensuite visiter les sites en avril avant la décision finale qui devrait tomber en juillet 2024.
Le projet français prévoit d’utiliser principalement des installations existantes, même si certains sites devront être remis au goût du jour ou adaptés, notamment concernant le freestyle et le ski de fond. Par ailleurs, et contrairement à la candidature helvétique, l’ensemble des déplacements ne pourra pas forcément s’effectuer en transports publics. Le plan des sites est actuellement le suivant:
- Nice – hockey sur glace, patinage artistique, short track, curling, cérémonie de clôture
- Isola 2000 – snowboardcross, skicross
- Montgenèvre – slopestyle et Big Air, snowboard alpin
- Serre-Chevalier – halfpipe, ski acrobatique, bosses
- Courchevel – ski alpin messieurs (sauf slalom), saut à ski, combiné
- Méribel – ski alpin dames (sauf slalom)
- Val d’Isère – ski alpin (slaloms)
- La Plagne – bobsleigh, luge, skeleton
- Le Grand-Bornand – biathlon
- La Clusaz – ski de fond
Les lieux retenus pour la cérémonie d’ouverture et le patinage de vitesse doivent encore être définis.
LMO