Il faisait encore chaud, très chaud ce mercredi à Crans-Montana. Comme depuis une dizaine de jours, les températures ont allègrement dépassé les 5°C, voire les 10°C, renforcées notamment par un soleil rayonnant sur toute la station. À quelques heures du premier entraînement en vue de la descente de samedi, les bénévoles et soldats de l’armée mobilisés s’affairaient autour de la piste du Mont Lachaux et dans la raquette d’arrivée pour les derniers préparatifs avant l’arrivée des meilleures descendeuses du monde.

Il faut dire que préparer une piste de Coupe du monde dans des conditions pareilles n’a rien de simple. “Malgré la chaleur, nous avons fait le maximum pour proposer une piste de qualité”, rassure Marius Robyr, président du comité d’organisation. Le terrain a déjà été salé préventivement une première fois ce mercredi, avant d’éventuelles chutes de neige en soirée, qui pourraient venir finement recouvrir certaines zones. Il le sera à nouveau jeudi matin en cas de besoin. Il n’est d’ailleurs pas encore certain que les entraînements de jeudi et de vendredi puissent se dérouler comme prévu. “On est prêts à saler, confirme Jean-Philippe “Pilou” Vulliet, chef de course. La bonne nouvelle, c’est que la piste est humide et que ça fonctionne habituellement très bien. C’est un challenge mais on le relèvera encore une fois.”

Pour les courses du week-end, les feux sont au vert. Les températures devraient en effet largement chuter samedi, permettant à la piste de durcir. Un ouf de soulagement pour les organisateurs. “On devrait revenir à la normale, les prévisions sont prometteuses, se réjouit Peter Gerdol, directeur des épreuves féminines. Je suis confiant pour les courses du week-end. D’ici là, on va faire très attention à la piste.” Reste à espérer que le ciel se découvre au bon moment et que le vent (jusqu’à 50 km/h annoncés dimanche après-midi) ne viennent pas perturber le bon déroulement des épreuves, pour lesquelles un public nombreux est attendu.

Alice Dumas, Laurent Morel & Johan Tachet, Crans-Montana