Depuis sa médaille de bronze décrochée en super-G à Åre, Corinne Suter ne descend plus de son petit nuage. Surtout, la descendeuse de 24 ans ne de descend plus du podium. Elle vient en effet d’enchaîner des 3es places à Crans-Montana et donc à El Tarter, lors de la descente des finales de Coupe du monde. Dans une course qui a été quelque peu perturbée par les rafales de vent, la Schwytzoise partie avec le dossard 1 a longtemps occupé le siège de leader avant de devoir céder sa place à l’Allemande Viktoria Rebensburg puis à l’Autrichienne Mirjam Puchner.
Corinne Suter, cette fois, vous allez vraiment pouvoir monter sur le podium, contrairement à Crans-Montana, où vous n’avez été récompensée que plus tard à la suite des soucis de chronomètrage.
Oui, c’était un peu spécial. Cependant, un podium reste un podium et je prends l’un comme l’autre très volontiers.
Comment s’est passé la course aujourd’hui?
Je crois que finalement la météo n’a pas trop influé sur les résultats. De toute façon, ça fait partie de notre sport, il faut faire avec. Aujourd’hui, j’ai senti le vent durant ma descente, ce qui apporte de mauvaises sensations mais on ne peux rien faire et on doit simplement s’en sortir du mieux possible durant notre course.
Depuis les Championnats du monde, vous ne quittez plus le podium. Tout se joue dans la tête?
Oui, je crois que pour moi, ça se joue beaucoup dans la tête. J’ai franchi cette étape nécessaire à ma progression et je pars désormais avec un esprit différent.
Il vous reste le super-G jeudi, mais peut-on déjà tirer un petit bilan de votre saison, et surtout de votre fin de saison?
Ce qui est clair, c’est que je me sens extrêmement bien en ce moment. J’aimerais bien avoir encore plusieurs courses à disputer. Mais bon, il me reste encore ce super-G et les Championnats de Suisse. Et je vais essayer de prendre du positif pour les saisons prochaines.
Quels objectifs vous fixez-vous pour le futur justement?
J’espère toujours faire un petit peu mieux mais pour l’instant, je vais déjà profiter de ma troisième place du jour.
Laurent Morel, El Tarter
