Son dernier succès remontait au 21 janvier 2018. Après une disette de près de trois ans dans sa discipline fétiche, Lara Gut-Behrami a donc retrouvé ce dimanche dans le Vorarlberg la plus haute marche du podium, et ce pour la 13e fois. Grâce à une course parfaitement maîtrisée, son erreur sur le bas du parcours exceptée, la bombe de Comano a survolé la piste Karl Schranz, en faisant parler toutes ses qualités de vitesse. De quoi avoir le sourire, après un début de saison largement réussi.

Lara Gut-Behrami, la régularité retrouvée

“C’est sûr que d’un côté, 3 ans, c’est beaucoup, a rappelé la Tessinoise. Mais j’ai été plusieurs fois très proche, sans parvenir à m’imposer (ndlr: 3 podiums). Le super-G, c’est comme ça il faut être focalisée sur la course et au top de haut en bas. Je suis vraiment contente d’être de retour au sommet.” Lara Gut-Behrami a également tenu à souligner sa régularité. “C’est le plus important, a-t-elle affirmé. Hormis une fois à Val d’Isère (11e de la seconde descente), j’ai toujours terminé dans le top 10 cet hiver. J’ai d’excellentes sensations et mon travail paie.” Grâce à ses bons résultats, la skieuse de 29 ans occupe d’ailleurs le 5e rang du classement général de la Coupe du monde et la tête de celui du super-G.

“Aujourd’hui, j’ai trouvé le bon feeling pour laisser aller mon ski, a-t-elle ajouté. Pour moi, le super-G a toujours été la clé pour revenir sur le devant de la scène, pour retrouver la facilité à skier. J’ai besoin de confiance et d’instinct quand je skie et le super-G est vraiment la discipline qui correspond à ça.”

Corinne Suter: “Trouver le juste milieu”

Sa principale concurrente dans la discipline pourrait bien être… Corinne Suter. La tenante du Globe de cristal du super-G a pris la 3e place ce dimanche. “Ma course était correcte, a expliqué la Schwytzoise, souriante. Je savais déjà à la reconnaissance que ça allait être compliqué. On allait avoir beaucoup de vitesse, mais il allait parfois falloir freiner pour prendre certains virages difficiles. C’était compliqué de trouver le juste milieu mais je suis très contente d’y être parvenue.”

Corinne Suter a également tenu à expliquer ses progrès dans la discipline depuis la saison dernière. “Il y a parfois les mêmes virages qu’en géant et je m’entraîne beaucoup dans cette discipline, a-t-elle décrypté. Ça m’aide aussi beaucoup en vitesse et c’est probablement la raison pour laquelle je me suis améliorée en super-G depuis quelque temps.”

LMO