Pas de surprise. La dernière journée de courses de Coupe du monde entre Zermatt et Cervinia a connu le même sort que les précédentes: l’annulation. La décision est tombée à 11h40 après un premier report en début de matinée. Les organisateurs espéraient un miracle, ils n’ont pas été écoutés et ont dû se résoudre à l’évidence.

Les rafales de vent étaient encore plus fortes que la veille, sans compter les chutes de neige annoncées vers midi. Il n’y avait aucune chance de voir dévaler une skieuse sur la Gran Becca, qui attendra donc encore d’être inaugurée en compétition. Et ce, même si tout ce petit monde avait dû monter sur les hauteurs valdôtaines. Les athlètes ont notamment fait la reconnaissance de la piste avant l’annulation.

En l’espace de deux week-ends, aucun créneau météorologique n’a permis l’organisation ne serait-ce que d’une descente masculine ou féminine. C’est surtout la faute au vent, qui a soufflé comme rarement sur les sommets valaisans et valdôtains, comme le démontrent les relevés météorologiques des dernières années. Seuls un entraînement chronométré masculin et un autre féminin ont pu avoir lieu sur les dix jours prévus pour les tests et les courses.

Après les compétitions annulées l’an dernier par manque de neige, les organisateurs ne perdent pas espoir pour les mettre sur pied dans douze mois. Pour rappel, un accord sur plusieurs années lie Zermatt, Cervinia, Swiss-Ski, la fédération italienne de ski (FISI) et la FIS. Reste à savoir si le projet continuera sous cette forme.

JT, Breuil-Cervinia