C’est une nouvelle fois depuis Ruka que la saison de Coupe du monde ski de fond est lancée ce week-end. Et sans surprise, les espoirs helvétiques reposeront surtout sur les épaules de Nadine Fähndrich. À 27 ans, la Lucernoise entre dans ses plus belles années. Si plusieurs têtes d’affiches suisses ont pris leur retraite à la fin de la saison dernière, elle compte bien emmener avec elle tout le fond helvétique. Et pour franchir encore un cap cet hiver, la deuxième de la Coupe du monde de sprint en 2020/2021 a décidé de changer de marque de skis, passant de Peltonen à Salomon à l’intersaison. Rencontre avec une athlètes qui compte 9 podiums en Coupe du monde et qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Nadine Fähndrich, comment s’est passé votre préparation?

Je me sens vraiment bien. Au printemps, j’ai mis un petit peu plus de temps qu’habituellement avant de relancer la machine et j’ai senti au début de ma préparation que j’étais en retard. Mais j’ai rattrapé cela dans le courant de l’été.

Vous avez changé de matériel à l’intersaison. Comment se passe l’adaptation?

Je suis très contente. Je me réjouis de voir ce que ça va donner en compétition car il a fallu travailler sur de nombreux aspects. Ces réglages, c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup. De plus, je peux compter sur le soutien de l’équipe technique, qui bosse extrêmement bien. J’ai changé de préparateur de ski et pour l’heure, ça se passe au mieux.

Vous avez désormais acquis un nouveau statut. Vous fixez-vous de nouveaux objectifs?

Oui, on peut dire ça. Pour moi, cette saison, j’espère briller lors de Championnats du monde à Planica (ndlr: du 21 février au 5 mars). Mais pour cela, il faut que je sois au meilleur de ma forme à ce moment. J’espère me battre pour les médailles.

Avec le départ de Laurien van der Graaff, de Dario Cologna et de Jovian Hediger, ne vous sentez-vous pas trop seule dans cette équipe de Suisse?

C’est sûr que Laurien va me manquer, mais il y a des jeunes intéressantes qui arrivent. J’espère qu’elles pourront régulièrement être alignées sur les courses de Coupe du monde cet hiver pour que je ne me retrouve pas toute seule.

Laurent Morel