Justin Murisier (11e): “Je ne suis pas déçu. Lorsque tu termines 4e ou 5e, tu espères monter sur le podium mais là, je suis 11e… C’est le sport. Il y a des jours avec et d’autres sans. Pour moi, après toutes ces blessures, c’est déjà quelque chose de positif d’être au départ ici.

Ce matin, j’étais vraiment présent, même avec une faute sur le bas. Malheureusement, ça n’a pas fonctionné comme je le souhaitais en 2e manche. Dès le départ, je ne suis pas parvenu à prendre le rythme de la seconde manche. J’étais en retard sur le timing. En première, j’étais dans le rythme, c’était un tracé totalement différent, qui allait beaucoup plus vite. C’est quelque chose qui me convient mieux. Lorsque c’est plus tournant comme en 2e manche ou à Val d’Isère, j’ai encore de la peine. Il faut que je travaille là-dessus.

Le podium? J’aimerais réussir à le faire demain. Mais je dois pas me focaliser dessus. Il ne va pas tomber du ciel, je dois continuer à travailler avec le matériel et ma technique de ski. Le but et qu’il arrive et qu’ensuite je continue sur la lancée.

Avec Marcel Hirscher, on en apprend tous les jours. Même avec des grosses fautes, il parvient à gagner. Il est le meilleur skieur de tous les temps. Si je suis 2e derrière lui, ça sera une victoire pour moi.”

Gino Caviezel (13e): “C’était une bonne journée pour moi, je crois. J’ai commis quelques erreurs en première comme en 2e manche, et j’aurais pu espérer terminer quelques rangs devant. Mais un Top 15, c’est positif pour moi, surtout que je valide ma qualification pour les Jeux olympiques. Je vais dans la bonne direction. La piste était très bien préparée, il n’y a rien à dire de ce côté-là. Je n’ai plus mal, tout va bien.”

Elia Zurbriggen (19e): “En 2e manche, j’ai bien skié sur la première partie de la piste avant de commettre cette faute sur le bas. C’est dommage, car je perds pas mal de temps mais le reste c’était bien. J’ai commis cette faute, c’est comme ça. Il ne faudra pas la faire la prochaine fois. Je fais des points à nouveau et ça, c’est pas si mal.

J’ai essayé de profiter le plus possible. C’est vraiment cool ici, devant un tel public, devant la famille.

Je ne suis pas qualifié pour les Jeux olympiques alors je n’y pense pas trop. Il reste Garmisch. Il faudra bien skier là-bas et on verra après. De toute façon, ce n’est pas à moi de décider et je prends ce qui vient.”

Laurent Morel, Adelboden