C’est l’une des décisions fortes de la dernière séance du conseil de la FIS qui s’est tenu en fin de semaine: Sarah Lewis a été démise de ses fonctions. La secrétaire générale britannique, qui était en place depuis 2000, doit quitter son poste avec effet immédiat. Cette décision a été prise à la suite d’une “perte de confiance totale” des membres du conseil envers Sarah Lewis ces derniers mois. Aucun autre détail n’a été émis par la FIS sur l’éviction de l’ancienne skieuse de 55 ans qui avait, un temps, été pressentie pour se présenter pour succéder à Gian Franco Kasper à la tête de la fédération internationale, et faire face au président de Swiss Ski Urs Lehmann, mais également aux Suédois John Eliash, patron de Head, et Mats Årjes, qui vont également se lancer dans la course à la présidence.

Une aide financière pour les organisateurs

La FIS a également annoncé plusieurs mesures durant cette réunion automnale, qui a eu lieu en visioconférence. Parmi les plus importantes, on retiendra le report de l’interdiction du fluor dans toutes les disciplines, mais également l’accord pour une contribution financière de la part de la FIS envers les organisateurs de compétitions de Coupe du monde et des associations nationales, découlant des pertes que ces derniers devront faire face durant l’hiver vis-à-vis des mesures COVID-19 à entreprendre et la diminution des spectateurs sur les lieux des courses. Le montant aloué s’élevera à 4,4 millions de francs suisses, pour un total maximum de 20% des prize-money accordés lors de chaque compétition.

Enfin, les postulants pour les Championnats du monde 2026 et 2027, dont Crans-Montana a déjà faire part de sa candidature pour les Mondiaux de ski alpin en 2027, auront jusqu’au 1er octobre 2021, et non plus jusqu’au 1er avril 2021, pour officialiser leur demande auprès de la FIS.

JT