Ce n’est une surprise pour personne, mais encore fallait-il le faire. Marco Odermatt a survolé ce vendredi l’ultime course de Coupe du monde de l’année, le super-G de Bormio. Sur la redoutable Stelvio, le Nidwaldien de 26 ans s’est offert un 28e succès parmi l’élite, couronnant une manche quasiment parfaite, du moins en terme d’intensité. Actuellement, toutes les pièces du puzzle s’assemblent pour “Odi”, et le prodige de Hergiswil compte bien en profiter pour poursuivre sur sa lancée en 2024. Il s’est confié, tout sourire, après sa nouvelle victoire.

Marco Odermatt, vous avez une nouvelle fois réussi une prestation extraordinaire. Comme l’expliquez-vous?

Tout a parfaitement fonctionné. J’aime cette piste, elle est difficile mais très intéressante. Ici, tu dois skier avec ta tête. Et finir l’année avec trois dossards rouges, c’est incroyable.

Quel est justement le meilleur souvenir de votre folle année?

Il y a beaucoup d’excellents souvenirs. Bien sûr, le titre de champion du monde de descente est particulièrement spécial. Sur le plan émotionnel, c’était vraiment cool. Les finales en Andorre et le record de points, c’était aussi très particulier. Tout a vraiment très bien fonctionné, il y a vraiment beaucoup de temps forts!

Pensez-vous encore avoir progressé cette saison par rapport à la précédente?

Oui, maintenant que j’ai disputé quelques courses, je peux dire que oui. Lors de la préparation, je ne l’avais pas forcément ressenti, je ne savais pas vraiment si j’allais encore être capable de skier au niveau de l’an passé. Mais là, les premières courses ont fonctionné parfaitement une nouvelle fois et je ne sais d’ailleurs pas exactement pourquoi et comment, mais je profite.

Le programme des dernières semaines et surtout à des semaines à venir s’annonce particulièrement chargé. C’est un vrai problème pour vous?

Oui, je ne sais pas vraiment comment je vais gérer. C’est un petit peu similaire à la saison dernière avec Adelboden, Wengen et Kitzbühel mais après, on va voir comment faire avec Schladming et ensuite deux courses à Garmisch-Partenkirchen, puis deux descentes à Chamonix. C’est vraiment trop chargé.

Faire une impasse est une possibilité?

Probablement pas, mais on verra si on remarque que quelque chose ne va pas, on le fera évidemment. 

Cette équipe de Suisse, brillante à Bormio, est impressionnante. Vous n’êtes pas ou plus tout seul!

Oui, c’est vrai et c’est vraiment super à voir. Ça me fait vraiment plaisir aussi pour eux, de voir que tout fonctionne bien. Certains ont eu quelques difficultés en début de saison et là, à Bormio, toute l’équipe est très forte. C’est d’autant plus impressionnant sur la Stelvio, qui est si difficile.

Comment allez-vous passer le cap de la nouvelle année?

On va fêter un petit peu avec des amis. 

Laurent Morel, Bormio