Rien à faire! Les organisateurs auront tout tenté. Mais leurs espoirs auront une nouvelle fois été douchés par la météo à Zermatt/Cervinia. Après l’annulation en raison du manque de neige en 2022, le « Speed opening » vit une nouvelle désillusion cette année. La météo, trop défavorable, a contraint les organisateurs à tirer un trait sur la première descente prévue ce samedi. Les chutes de neige et les rafales de vents étaient trop fortes. Le couperet est tombé avant 7 heures, et donc avant que les athlètes aient l’occasion de rejoindre le glacier du Théodule samedi.
« La décision prise aujourd’hui est difficile à prendre, mais c’est la bonne. Le ski est un sport de plein air. Il y a toujours eu et il y aura toujours des annulations dues aux conditions extérieures. C’est la nature qui a le dernier mot », a communiqué Franz Julen, le patron des courses de Zermatt/Cervinia.
La veille, lors de la réunion des chefs d’équipe, le directeur de la Coupe du monde masculine Markus Waldner avait déjà prévenu. Il fallait que l’ensemble des remontées mécaniques dédiées à l’événement puissent fonctionner. Il fallait également que les hélicoptères soient en capacité de voler autour du Cervin, pour des raisons de sécurité. « Ce n’est pas comme à Kitzbühel par exemple où l’hôpital est proche, a-t-il décrit. S’il faut évacuer un athlète, nous devons pouvoir le faire par les airs. » La situation était donc trop compliquée. Même si en milieu de matinée, il faisait grand beau sur Zermatt. Toutefois, le fort vent empêchait les cabines de fonctionner depuis Cervinia.
Prévisions pessimistes
La qualité médiocre de la piste, le manque de visibilité et les trop fortes rafales de vent ont donc contraint les organisateurs à se résoudre à l’inévitable. « Nous avons prouvé au monde entier que Zermatt et Cervinia connaissent déjà des conditions hivernales élevées au début du mois de novembre. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour réaliser les trois autres descentes prévues », a repris Franz Julen. Malgré tout, au vu des prévisions pour dimanche et lundi, il y a fort à parier qu’il n’y aura une nouvelle fois pas de course masculine cette année encore. Et les conditions ne s’annoncent guère mieux la semaine prochaine pour les dames.
Après les diverses critiques autour de la construction en partie illégale de la Gran Becca, la météo met donc un terme aux espoirs de Franz Julen et de son équipe. Christophe Torrent, qui espérait faire ses débuts en Coupe du monde ce samedi, devra lui aussi prendre son mal en patience.
LMO, Zermatt