La première manche était de très bon augure. La deuxième aura également tenue toutes ses promesses. Car au terme d’un sacré spectacle ce dimanche, c’est finalement le surprenant Johannes Strolz qui est venu remporter le slalom d’Adelboden au prix notamment d’un deuxième run de folie. L’Autrichien de 29 ans décroche le premier succès de sa carrière. Parti avec le 38, il est le 5e vainqueur avec le dossard le plus élevé en Coupe du monde. Son père Hubert avait été sacré champion olympique du combiné en 1988.
La fête a donc été principalement autrichienne sur la Chuenisbärgli puisque Manuel Feller termine 2e. Bémol du côté de la Wunderteam: Fabio Gstrein, leader au terme du premier tracé, a enfourché dans le mur final. C’est l’Allemand Linus Strasser qui complète le podium, à 0″29 du vainqueur.
La fête est aussi suisse
Les Suisses ont de leur côté manqué la boîte sans pour autant rater leur affaire. Les représentants helvétiques se sont classés à quatre dans le top 10: Ramon Zenhäusern est le mieux classé (4e à 0″48), juste devant Luca Aerni (5e à 0″58), Loïc Meillard (6e à 0″60) et Daniel Yule (8e à 0″68). A noter que le champion du monde du combiné en 2017 va faire son entrée dans le top 15 des listes de départs en Coupe du monde. Les autres Romands, Tanguy Nef et Marc Rochat, complètent l’excellent bilan suisse dans l’Oberland bernois en terminant respectivement 13e (0″89) et 18e (1″37). Sandro Simonet est sorti sur le second tracé.
Si ce slalom s’est avéré spectaculaire, il le doit notamment aux écarts minimes du premier parcours. Plusieurs records ont d’ailleurs été battus. La différence entre les leaders (le duo Gstrein-Feller) et le 30e (Marc Rochat) n’était que de 1″37, soit un centième de moins que la précédente marque datant de 2008. Autre exploit notable: 24 coureurs étaient dans la même seconde au terme des 55 secondes initiales de ce slalom, du jamais vu à ce niveau-là.
GBO