Dans un peu plus de sept mois, Lausanne accueillera les IIIe Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse. Pour l’événement, ce sont 1880 athlètes âgés de 15 et 18 ans qui sont attendus sur les sites de compétition. Ces JOJ ne représentant pas uniquement une fête sportive et populaire de deux semaines, “mais un tremplin pour l’avenir”, comme l’assure Ian Logan, directeur exécutif de Lausanne 2020, dans une interview parue sur le site olympic.org.

“Ma vision, c’est de positionner ces JOJ comme un nouveau projet de jeunesse, un projet dans lequel on fait confiance à la jeunesse. Des Jeux qu’on organise avec, par et pour les jeunes”, poursuit Ian Logan qui, avec l’aide de l’Agenda olympique 2020 mis en place par le CIO, entend proposer un véritable heritage de ces Jeux pour les régions concernées entre durabilité, crédibilité et jeunesse. “Pour ces Jeux, nous ne faisons qu’exploiter ce qui existe et nous ne l’utilisons que de manière à en faire un tremplin pour réaliser d’autres choses. Nous rénovons des sites non pas pour les JOJ, mais grâce aux JOJ et pour des utilisations pérennes.” Ian Logan prend comme exemples la télécabine des Diablerets ou la construction du Vortex, qui servira de village olympique puis de logements pour étudiants, dont les projets ont été accélérés grâce à la future manifestation.

Une première sur deux pays

Ian Logan se réjouit également que les compétitions puissent se dérouler dans deux pays différents, puisque les épreuves de biathlon, de combiné nordique et de saut à ski auront lieu en France voisine aux Tuffes à 4 kilomètres de la frontière helvétique. “Grâce aux JOJ, nous ouvrons formellement l’aspect binational de l’organisation d’un évènement olympique. Personne n’y avait encore pensé.”

En plus de profiter d’installations existantes, ces JOJ promettent également un retour aux sources avec les compétitions qui se dérouleront à Saint-Moritz. Le bobsleigh, la luge et le skeleton se disputeront sur la seule piste naturelle au monde, alors que le patinage de vitesse aura pour cadre le lac gelé de la station grisonne. “Toujours dans ce souci de ne rien construire pour l’événement, nous sommes allés chercher une piste de glace là où elle se trouvait.”

Jeunesse et durabilité seront donc les clés de la réussite de Lausanne 2020. “On teste des solutions pour l’avenir. Nous faisons partie d’une évolution générale. Pour qu’elle serve pour la suite, nous nous attelons à quelque chose de nouveau pour arriver à un projet magnifique pour 2030, 2040 et concrétiser le rêve des jeunes”, conclut Ian Logan.

JT