Michelle Gisin a réalisé un week-end de folie à Kranjska Gora sur l’une des pistes les plus difficiles du circuit. Troisième samedi, puis deuxième dimanche en géant, l’Obwaldienne a encore franchi un cap. Elle est en pleine forme avant d’aborder les épreuves de vitesse de Crans-Montana.

Michelle Gisin, vous n’étiez jamais montée sur un podium en géant avant ce week-end et là, vous en réussissez deux, coup sur coup…

C’est incroyable. Ce week-end n’aurait pas pu mieux se dérouler. Je suis fatiguée et je me réjouis de deux jours de pause là. Car c’était deux jours difficiles ici à Kranjska Gora. Je crois que c’est normal d’être fatiguée, les autres filles ayant skié à Sankt Anton et Flachau le sont aussi, mais je vais vite recharger les batteries.

Vous attendiez-vous à avoir d’aussi bons résultats ici à Kranjska Gora, sur une piste exigeante?

Pas du tout! J’essaie simplement de me concentrer sur moi, de la manière dont j’ai envie de skier, d’être prête mentalement dans le portillon. Et cela me procure beaucoup de joie d’en être capable et de ne pas simplement me focaliser sur le résultat ou un podium. C’est comme ça que je suis en pleine confiance et que j’ai pu atteindre le top 3 en géant. Lorsque j’étais 4e à Sölden et à Courchevel, j’étais davantage nerveuse. Mais j’avais le sentiment que ce podium allait arriver et j’ai continué à travailler pour y parvenir.

Quel est votre programme ces prochains jours?

Je vais aller à la maison deux jours, chez Luca (ndlr: de Aliprandini, son compagnon) avant de prendre la route pour Crans-Montana. Je me réjouis de pouvoir concourir à la maison, ce sont nos premières courses à domicile de l’hiver. Je suis contente également de pouvoir faire un peu de vitesse. Le fait qu’il n’y ait qu’une manche lors de chaque course va aussi m’aider à récupérer physiquement, même si mentalement, faire de la descente, demande beaucoup. Il faut faire attention à être en forme car après tout va s’enchaîner rapidement jusqu’aux Championnats du monde.

JT