Le deuxième entraînement de descente à Wengen a souri à Max Franz. L’Autrichien n’a pas fait dans la demi-mesure puisque son dauphin Aleksander Aamodt Kilde a concédé 0″56. Tous les autres concurrents sont à plus de neuf dixièmes.

Après le succès de Christof Innerhofer mardi, c’est Max Franz qui a pris les devants lors du deuxième test chronométré en vue des descentes de Wengen prévues vendredi et samedi. L’Autrichien s’est donné à fond, notamment dans la partie finale, ce qui n’est pas le cas de tous les coureurs. Au final, Franz a devancé Aleksander Aamodt Kilde (NOR) de 0″56 et un duo composé de Dominik Paris (ITA) et Ryan Cochran-Siegle (USA) qui a concédé 0″93.

Côté suisse, on l’a joué placé pour ce deuxième entraînement. Juste derrière les quatre hommes de tête, Niels Hintermann (5e à 0″96), Stefan Rogentin (8e à 1″25), Marco Odermatt (10e à 1″52) et Urs Kryenbühl (12e à 1″56) ont tous plutôt convaincu. Mention bien d’ailleurs pour Odermatt qui avait concédé plus de quatre secondes lors de sa première descente mardi. Cette fois-ci, le leader de la Coupe du monde a montré de belles choses sur les deux extrémités du parcours, tout en concédant tout de même pas mal de temps dans la partie médiane. Il faut rappeler qu’il n’a jamais encore disputé de course sur le Lauberhorn.

Beat Feuz, excellent troisième mardi, n’a cette fois-ci pas souhaité tout donner pour ce deuxième entraînement. Le Bernois a concédé 2″52, dans les mêmes eaux que Carlo Janka et Gilles Roulin. Enfin, Justin Murisier (42e à 3″23) et Nils Mani (éliminé) ont manqué leur affaire. En l’absence de Yannick Chabloz, l’un d’entre eux, au moins, devrait tout de même retenu pour les descentes.

Un favori manque à l’appel

Notons encore que l’Autrichien Vincent Kriechmayr, l’un des meilleurs descendeurs de la planète, ne s’est pas présenté au départ à deux reprises en ce début de semaine sur le Lauberhorn. Le champion du monde de la discipline, positif au Covid-19 récemment, n’a pas encore reçu le feu vert des autorités autrichiennes afin de se rendre dans la station bernoise. Les deux descentes se dérouleront donc sans l’Autrichien, puisqu’il faut avoir pu s’entraîner au minimum une fois sur la piste si l’on entend participer à une descente.

En revanche, en cas de preuve de négativité d’ici demain, l’Autrichien pourrait être au départ du super-G. En effet, pour cette course, la participation à un entraînement n’est pas une condition préalable.

GBO