Dominik Paris a été intenable sur la mythique piste de la Stelvio. Vingt-quatre heure après son succès lors de la descente de Bormio, l’Italien a remis le couvert en super-G à domicile ce samedi. Le skieur transalpin a démontré qu’il était comme à la maison dans la station lombarde, y signant sa quatrième victoire.
Si Dominik Paris s’était imposé qu’une seule fois en carrière en super-G à Kitzbühel en 2015, il n’est toutefois pas surprenant de le retrouver sur la plus haute marche du podium dans une discipline où il est déjà monté à huit reprises sur la boîte. Sur l’exigeante Stelvio, l’Italien a prouvé une nouvelle fois exceller dans des conditions de piste gelée qui ne laisse aucun répit aux skieurs. Il a fait la différence depuis le saut du San Pietro, emmaganisant la vitesse nécessaire pour coiffer au poteau l’Autrichien Matthias Mayer d’un minuscule petit centième et cueillir sa 11e victoire sur le cirque blanc. Alors que le Norvégien Aleksander Aamodt Kilde prend la troisième place.
Feuz et Caviezel en embuscade
Les leaders helvétiques Beat Feuz et Mauro Caviezel n’ont pas démérité. Le Bernois, tout d’abord, a pris un très bon 6e rang, le meilleur de sa saison en super-G après la 10e place récoltée à Lake Louise. Le Grison, ensuite, s’est également classé dans le top 10. S’il n’a pu rééditer ses podiums de Lake Louise et de Beaver Creek, Mauro Caviezel confirme son potentiel en se classant 10e. Il remonte d’ailleurs au 2e rang du classement de la discipline, revenant à 29 points de Svindal, hors des quinze premiers à Bormio.
La confirmation du talent d’Odermatt
La bonne surprise vient de Marco Odermatt. Le skieur nidwaldien de 21 ans, multiple champion du monde juniors, confirme son immense talent en prenant la 8e place avec son dossard 34. S’il s’était déjà illustré en géant sur le Cirque blanc, le jeune skieur helvétique entre pour la première fois de sa carrière dans le top 10 dans une épreuve de vitesse alors qu’il n’a débuté en descente et en super-G seulement en mars dernier à Are lors des finales de la Coupe du monde, preuve en est de son immense potentiel
A la peine depuis le début de l’hiver, Gilles Roulin, 15e ce samedi, retrouve le top 15 pour la première fois depuis près d’une année et la descente de Kitzbühel.
JT