Une nouvelle aventure pour Valentine Macheret. La skieuse de 24 ans s’envole ce lundi pour les États-Unis, où elle disputera les Universiades. Elle y rejoint notamment Loïc Chable, qui s’est lui exilé outre-Atlantique pour l’entier de l’hiver. La Gruérienne a inscrit vendredi son premier point de la saison en Coupe d’Europe à Pozza di Fassa. Elle compte bien engranger de la confiance à Lake Placid cette semaine, en y disputant dès mardi le géant et surtout le slalom, sa discipline de prédilection, vendredi.
Valentine Macheret, dans quel état d’esprit abordez-vous ces Universiades?
Je me réjouis beaucoup de découvrir l’endroit, l’Amérique du Nord. C’est la première fois de ma vie que je vais me rendre aux États-Unis.
Qu’espérez-vous sur le plan sportif?
C’est des bonnes courses, il y a des points à aller chercher. Mon objectif? Un classement dans le top 5.
Quel regard jetez-vous sur votre début de saison?
Il y a eu de bonnes choses, avec notamment des podiums en courses FIS (ndlr: deux 3es places à Sils début janvier). Je suis surtout contente d’avoir réussi à terminer mes manches, d’avoir trouvé un bon rythme. Désormais, j’espérer augmenter l’intensité. En slalom, ça tient tellement à rien qu’on peut vite se retrouver sans résultat alors je suis contente d’en être là où j’en suis.
À quoi vous attendez-vous pour ces Universiades?
J’ai la chance d’y avoir déjà participé, il y a quatre ans à Krasnoyarsk. Mais j’étais malheureusement tombée en géant et je n’avais pas vraiment pu en profiter. J’aurais également participé à Lucerne il y a deux ans si ça n’avait pas été annulée (en raison de la pandémie de Covid-19). Et là, ça rentrait plus ou moins bien dans le calendrier de Coupe d’Europe alors je me suis dit: allez!
Au-delà de votre chute, que retenez-vous de votre participation en 2019?
J’ai le souvenir d’un événement énorme. On dormait tous sur le même campus, on mangeait au même endroit. C’est cool à vivre, de voir tout ce qu’il y a autour. Je trouve aussi très intéressant de découvrir une nouvelle culture, qui peut être très différente selon les pays. Cela permet aussi d’apprendre comment voyager, d’emmagasiner de l’expérience.
Laurent Morel