Les accusations auront donc eu raison de Jean-Philippe Rochat à la tête de Sion 2026. Le nom du cabinet l’avocat vaudois avait été cité dans le cadre des Panama Papers par L’Illustré notamment. Il avait ensuite contesté être dans l’illégalité via Le Nouvelliste, expliquant que l’optimisation fiscale n’est pas interdite en Suisse.

Les nombreuses critiques qui ont suivies l’ont donc poussé à quitter son poste de président du comité de candidature aux Jeux olympiques d’hiver. “Avec l’appui du Comité de candidature, nous avons réussi à poser les bases des Jeux d’hiver que nous désirons pour la Suisse et le Valais: modernes, authentiques, durables, qui ouvrent des perspectives à la jeunesse et qui assurent une valeur ajoutée à long terme au pays tout entier”, s’est réjoui le Vaudois.

“Sentiment du devoir accompli”

Pour expliquer son départ, il a précisé: “Je m’étais fixé comme objectif prioritaire de contribuer à convaincre le Conseil fédéral de soutenir la candidature. C’est désormais chose faite, et avec la transmission du dossier à Jürg Stahl, la première phase est désormais à terme. Les discussions autour de ma personne risquaient d’affaiblir un projet dont je souhaite le succès. J’en prends acte, avec le sentiment du devoir accompli”.

Le rôle est repris par le président de Swiss Olympic Jürg Stahl. Le conseiller national zurichois UDC aura notamment pour objectif de faire adopter le projet par le peuple.

LMO