La Valaisanne était confiante de sa forme et restait positive malgré une élimination en première manche samedi à Sölden.
Elle n’a eu droit qu’à une manche du géant d’ouverture à Sölden ce samedi, mais Mélanie Meillard positivait dans la zone mixte au pied du glacier du Rettenbach, confiante que sa préparation portera ses fruits cette saison.
Alors qu’elle avait fini 17e ici l’an dernier, son meilleur résultat depuis six saisons dans la discipline, les conditions changeantes sur la piste l’ont vue terminer en dehors du top 30 samedi. Un détail, pour la skieuse d’Hérémence. « J’ai toujours dit que Sölden c’est plus du bonus au début et la suite de la saison n’est pas seulement en rapport avec Sölden. »
La façon dont elle a approché cette première course de l’hiver avait aussi beaucoup pour lui plaire. « Je suis partie dans la bonne attaque, contrairement à certaines fois en géant où j’étais sur la retenue. Là j’ai essayé et je ne me suis pas posée de questions, donc c’est déjà une très bonne chose. »
« Je sais que je skie bien »
Des petites erreurs ont crée un écart de 4″37 avec Mikaela Shiffrin, largement en tête après la première manche, mais rien d’inquiétant en soit. « Dans le mur, je n’ai pas du tout réussi à trouver le tempo, j’étais trop directe. Après, je me suis dit qu’il faut que j’essaie de changer quelque chose et j’ai commencé à être trop ronde », a résumé la skieuse de 26 ans. « Il fallait être entre les deux et voilà. Mais j’ai pris le premier départ et on va continuer à travailler. »
L’essentiel est de savoir que la forme est là. « Je ne remets pas en question la préparation. » Et cela s’applique autant en géant qu’à sa discipline première, le slalom. « Je sais que je skie bien dans les deux spécialités, je sais que j’en suis capable », assure-t-elle. Des bonnes nouvelles pour la Valaisanne, qui a pris une 5e place en slalom à Jasna en janvier, représentant son meilleur résultat en Coupe du monde depuis 2018.
Même si la priorité restera sur le slalom – avec l’objectif de se placer dans le top 15 –, Mélanie Meillard ne compte pas délaisser le géant pour autant et espère revenir dans le haut du tableau dans une discipline où elle dénombre déjà cinq top 10 par le passé. « Cela prendra un peu plus de temps », avoue-t-elle. En attendant, « le but c’est vraiment d’être devant en slalom et de faire quelques points en géant comme petit plus ».
Sim Sim Wissgott, Sölden