Les deux Suissesses présentes à Val Thorens n’ont de loin pas démérité pour ce qui était la première épreuve de snowboardcross de l’hiver. Au contact dans son quart de finale mais incapable de refaire son retard emmagasiné au départ, Alexandra Hasler (9e des qualifications) a échoué de quelques mètres. La Bernoise de 20 ans (11e) se consolera en sachant qu’elle a signé son 6e Top 12 en Coupe du monde tandis que son meilleur résultat reste un 8e rang en février 2016 sur le parcours olympique.

L’autre bonne surprise helvétique est venue de Lara Casanova. Pour sa première course dans l’élite, la Saint-Galloise a impressionné, prenant le 9e rang final. Auteur d’un excellent 6e temps des qualifications, elle n’a pas démérité en quarts de finale. Longtemps à la lutte pour la première place avec Alexandra Jekova, la rideuse de 21 ans a chuté dans l’avant-dernier virage, perdant tout chance de disputer les demi-finales. Mais l’avenir semble doré pour celle qui est passé à deux doigts d’éliminer Chloé Trespeuch (FRA), finalement 2e de l’épreuve derrière Lindsey Jacobellis (USA).

A noter qu’avec leur résultat, les deux Suissesses ont un demi ticket olympique en poche. Les minima B prévoient deux Top 12 en Coupe du monde.

Tim Watter malheureux

Côté masculin, les Suisses peuvent également nourrir des regrets. Deuxième durant quasiment tout son huitième de finale après avoir pris le meilleur départ, Kalle Koblet (16e des qualifications) a perdu l’équilibre et de la vitesse dans l’un des derniers virages, prenant finalement la 4e et dernière place de sa série, synonyme d’élimination et de 29e place finale.

Pas plus de réussite pour Tim Watter (22e). Dans un huitième de finale très tendu, le Zurichois a perdu du temps après la chute de l’Américain Jonathan Cheever. Ce dernier en est venu aux mains avec le vainqueur italien de la série Omar Visintin. Celui-ci l’avait poussé à la faute, provoquant ainsi également la perte de Watter.

La victoire finale est revenue à l’Allemand Paul Berg, qui a devancé l’Australien Adam Lambert et l’Espagnol Lucas Eguibar.

LMO