Les skieurs suisses poursuivent leur moisson de médailles lors des Jeux olympiques de la Jeunesse de Lausanne. Sandro Zurbrügg, en argent, et Luc Roduit, en bronze, ont apporté les cinquième et sixièmes breloques de ces joutes en ski alpin pour le clan helvétiques lors du géant du jour. Le Valaisan, lui, remporte d’ailleurs sa seconde médaille après le bronze du super-G. Le skieur de Versegères raconte son exploit quelques minutes après avoir vécu sa seconde cérémonie protocolaire sur l’Esplanade du Flon.

Deux médailles lors de ces JOJ Luc Roduit, qu’est-ce qu’elles représentent pour vous?

C’est un bilan plus que positif. A la base, je rêvais d’en remporter une et là de me retrouver avec deux… C’est d’autant plus magnifique que cette deuxième médaille, je la partage avec mon ami Sandro (Zurbrügg).

Huitième de la première manche, vous avez réalisé un gros numéro lors de la seconde pour aller décrocher ce podium.

Je n’étais vraiment pas content de ma première manche. J’ai fait beaucoup d’erreurs et je n’ai pas réussi à produire le ski que j’avais envie. Pour la seconde, je me suis parti dans une toute autre attitude: ça passe ou ça casse. Et cela m’a permis de monter sur la boîte.

Touché au bras lors du combiné, vous n’avez pas semblé perturbé pour autant?

Non du tout. C’est vrai que j’ai pris un coup et que le bras a gonflé et il est encore bleu. Mais ce n’est rien de grave et cela va de mieux en mieux.

De quoi espérer encore de belles choses mardi lors du slalom?

Oui, surtout que c’est ma discipline de prédilection. Avec deux médailles, je vais pouvoir skier totalement libéré et je vais essayer de reproduire le même ski que lors de la deuxième manche du géant.

Avec le dossard 13. Un numéro porte-bonheur pour vous?

C’est un numéro que j’aime c’est sûr (rires). J’ai déjà réalisé de très bons résultats avec.


Sandro Zurbrügg: « Cette médaille est magnifique compte tenu de la concurrence qu’il y avait dans cette course. Pour moi, ce n’est pas non plus une surprise car le géant est ma discipline de prédilection. J’avais manqué mon super-G et j’avais à coeur de tout donner et de me rattraper. C’est chose faite. Maintenant, il reste le slalom. Je vais attaquer et tout peut arriver. »

Johan Tachet, Lausanne