Les jours se suivent et se ressemblent pour l’équipe de Suisse masculine aux Championnats du monde. Cités encore une fois parmi les favoris aux médailles, le skieurs helvétiques manquent le podium lors du super-G de Courchevel, comme lors du combiné. Et c’est rageant surtout pour Marco Odermatt. Le Nidwaldien, qui s’était toujours classé dans le top 3 cet hiver sur le Cirque blanc dans la discipline, échoue au pied de la boîte à seulement 11 centièmes du bronze. Le leader de la Coupe du monde n’est pas parvenu à tendre suffisamment ses lignes sur le haut du parcours pour accrocher une première médaille mondiale qui manque toujours à son palmarès.

Pas davantage de réussite pour Loïc Meillard. Peut-être péjoré par son petit numéro de dossard, le 3, le Valaisan termine au 8e rang. Stefan Rogentin, jamais dans le rythme se classe 19e, bien loin du podium, alors que Gino Caviezel a été éliminé. Justin Murisier, non-retenu pour ce super-G malgré sa forme actuelle, peut l’avoir mauvaise. Après deux courses, l’équipe de Suisse masculine ne compte pas la moindre médaille. A dire que la crise couve, il n’y a qu’un pas.

Une première victoire au meilleur des moments pour James Crawford

Et devant, James Crawford a surpris tous les favoris. Le médaillé de bronze du combiné des Jeux de Pékin a réalisé une course de feu pour damner le pion au Norvégien Aleksander Aamodt Kilde qu’il devance pour un minuscule centième. Si le Canadien était cité parmi les outsiders, peu était le nombre de suiveurs à s’imaginer le skieur à la feuille d’érable triompher. D’ailleurs, il n’avait jamais remporté la moindre victoire sur le front de la Coupe du monde. Son palmarès était uniquement garni de trois podiums.

Libéré de toute pression après son sacre mondial en combiné, Alexis Pinturault confirme. Sur ses terres, le skieur de Courchevel remporte une seconde médaille en deux courses, glanant le bronze de ce super-G. C’est la septième breloque mondiale que le Français ajoute à sa belle armoire à trophées.

JT