De la pression, Wendy Holdener en a pour ses 2es Jeux olympiques. A Sotchi, elle était sortie en première manche tant en slalom qu’en géant. Arrivée à PyoengChang avec le statut de 2e au général de la Coupe du monde, la Schwytzoise peut espérer monter sur le podium en slalom, en combiné et même en géant. Vice-championne du monde en titre entre les piquets, la skieuse d’Unteriberg aura une première occasion de briller mercredi.
En slalom, quelle importance accordez-vous à la chasse à votre première victoire?
Je n’ai pas toujours cela en tête. Naturellement, j’aimerais bien y arriver, mais j’essaie surtout de faire la meilleure course possible et ça a toujours plutôt bien fonctionné. Je me concentre sur mon ski. C’est le plus important.
Battre Mikaela Shiffrin n’est pas une obsession donc?
Bien sûr, j’aimerais la battre. Mais je sais que ce n’est pas simple et qu’il faut que tous les signaux soient au vert pour y arriver. Parfois, ça ne suffit même pas. On le voit aussi avec Kristoffersen qui n’arrive pas à battre Hirscher. J’espère que je vais arriver à son niveau.
En slalom, qu’avez-vous changé pour cet hiver?
Avec mon entraîneur, on est reparti de zéro cette année. On peinait à se comprendre alors on a décidé de changer de manière de s’entraîner. On a beaucoup parlé ensemble, travaillé à la vidéo. On a beaucoup investi de temps et d’énergie. En lui donnant mes impressions, il a pu m’aider bien mieux. Je me sens aussi plus à l’aise sur les skis désormais.
En géant, vous êtes entrée 4 fois dans le Top 10 cet hiver. Pensez-vous au podium désormais?
Oui, j’y pense. Ce serait un rêve. J’étais si loin avant cette saison et je suis contente de voir que les efforts paient. Je vais essayer de mettre les gaz pour jouer tout devant.
Un mot sur les Jeux olympiques?
Je me réjouis énormément et il peut se passer beaucoup de choses. Je peux revenir avec les mains vides de là-bas, avec une médaille. La pression et les attentes sont là.
Laurent Morel