C’est une histoire pour le moins rocambolesque. Septante-deux heures après la course, Joana Hählen et Lara Gut-Behrami, respectivement 2e et 3e de la descente de Crans-Montana, se voient éjectées du podium pour terminer 4e et 6e. Et c’est désormais officiel. Les deux Suissesses paient les investigations menées par la FIS. Leur temps avait été calculé manuellement car le chronomètre électronique ne s’était pas déclenché lors de leur passage sur la ligne d’arrivée.
“Le groupe de travail de la FIS confirme que les temps enregistrés manuellement ont été calculés de façon incorrecte”, lit-on dans un communiqué officiel paru mardi matin. Après avoir déjà modifié une première fois le classement samedi peu de temps après l’épreuve, la FIS se voit donc obligée d’effectuer une nouvelle rectification.
Le facteur de correction de 13 centièmes avait été déduit des chronos manuels des skieuses alors qu’il aurait dû être ajouté. Swiss Timing, en charge des opérations de chronométrage sur le site, a ainsi recalculé tous les chronos en utilisant la nouvelle méthodologie et confirme ainsi les nouveau résultats. Quatre membre du groupe de travail de la FIS on vérifié ces mesures.
Corinne Suter se retrouve sur le podium
Si Joana Hählen, qui devra encore patienter avant de grimper sur son tout premier podium en Coupe du monde, et Lara Gut-Behrami peuvent l’avoir mauvaise, même très mauvaise, c’est leur compatriote Corinne Suter qui fait la bonne opération. Dans un premier temps classée 5e, la Schwytzoise vice-championne du monde de descente, se classe 3e derrière l’Italienne Sofia Goggia, qui ne change pas de rang, et l’Autrichienne Nicole Schmidhofer qui passe de la 4e à la 2e place.
La fonte de la neige a perturbé la cellule d’arrivée
Les investigations menées par le FIS et Swiss Timing ont permis de comprendre pourquoi la cellule chronométrique placée sur la ligne d’arrivée ne s’était pas enclenchée au passage de quatre skieuses suisses: Jasmine Flury, Joana Hählen, Priska Nufer et Lara Gut-Behrami.
La cause est donc un problème d’ajustement de la dernière cellule, celle-ci étant réglée trop haute. Après deux entraînements, le niveau de la neige s’est affaissé à cause des passages multiples des skieuses, mais également de la fonte de la neige due aux fortes chaleurs qui régnaient sur le Haut-Plateau.
Du côté de l’organisation, par l’intermédiaire du président du comité Marius Robyr, on déplore évidemment les incidents, tout en déclinant toute responsabilité.
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JT/LMO
