Daniel Yule est insatiable en ce début d’année! Le skieur du val Ferret est monté à Schladming sur son 4e podium en 6 courses en 2020. Plus que jamais dans la course au Globe de cristal, même s’il a concédé quelques points au vainqueur Henrik Kristoffersen lors du show nocturne de ce mardi, le Valaisan avait la banane quelques minutes après son nouvel exploit.

Daniel Yule (3e):

“C’est un résultat génial sur cette course que j’adore. Je suis sur un nuage en ce moment. Un nouveau podium ici, c’est incroyable, surtout après le mois de janvier que j’ai eu. Je n’aurais jamais espéré ça même dans mes rêves les plus fous. Être trois fois de suite troisième ici, c’est un excellent problème. Là où je suis très content, c’est que je réussis à m’améliorer saison après saison. Je ne sais où sont mes limites mais je sais que chaque année, je peux les repousser.

Je pense qu’aujourd’hui, ce n’était pas un avantage de partir avec le dossard 7. Mon ski vibrait déjà un petit peu et j’ai perdu un petit peu de vitesse à chaque porte. En plus, j’ai fait une petite faute qui m’a coûté du temps.

Je suis performant sur les classiques, c’est extraordinaire. Il s’agit de magnifiques pistes de slalom avec de jolis mouvements de terrain et une atmosphère incroyable. Ça me convient bien. Quand on gagne les classiques en janvier, il n’y a pas besoin d’en gagner 8000. Gagner à Schladming? Après trois podiums ici, c’est sûr que ça titille un petit peu d’aller plus loin.

Le Globe tout peut aller très vite. En montant sur le podium aujourd’hui, je perds des points. Pour le remporter, il faut gagner des courses, alors je les prends les unes après les autres. Si j’arrive à m’imposer encore d’ici la fin de la saison, ce sera peut-être une conséquence logique.

Aujourd’hui, les réserves d’énergie arrivaient un petit peu au bout, notamment sur l’aspect émotionnel. Autour d’Adelboden, il y a eu un marathon médiatique qui m’a pris beaucoup d’énergie. Même ici en Autriche, si je veux faire 10 mètres, ça prend plus de temps. Les gens me reconnaissent, m’arrêtent pour demander une photo ou un autographe. C’est magnifique, mais ça demande de l’énergie.

Je suis content d’avoir quelques jours de repos pour recharger les batteries. Je vais bien dormir et repartir ensuite en condition physique pour essayer de continuer sur ce rythme d’ici la fin de la saison.”

Ramon Zenhäusern (9e):

“Je suis content avec mon top 10. C’est clair que je cherche toujours à faire mieux, mais ce n’est pas dramatique, au contraire. En première manche, mon ski n’était pas idéal. Sur le deuxième parcours, c’était correct.

Ici, même de faire la reconnaissance, c’est presque un privilège. L’atmosphère dans ce stade, c’est incroyable, dès le tirage au sort, on ne la retrouve nulle part ailleurs. Il faut en profiter.

J’ai eu la grippe avant Adelboden et j’ai perdu beaucoup d’énergie. Je n’avais plus de liquide dans mon corps. Je n’ai pas pu m’entraîner durant une semaine et ensuite, j’avais mal au dos. Ce n’est pas idéal. Du coup je reste content de mon mois de janvier.

Une pause d’une semaine et demie va me faire du bien avant d’attaquer la deuxième partie de la saison. Je me réjouis notamment d’aller au Japon, j’apprécie beaucoup la culture de là-bas.”

Loïc Meillard (24e):

“Je ne sais pas si je me suis rassuré, car je n’ai pas été très vite. J’ai essayé d’attaquer, mais ça n’était pas suffisant. Il va falloir analyser à la vidéo pour voir ce que je peux améliorer. Je me sens bien mais il manque un petit truc. C’est beau à regarder, mais ça ne va pas vite.

Il y a eu beaucoup de choses positives à Adelboden et Wengen. Espérons que ça ira mieux en géant, ça va faire du bien de changer un peu.

Le mois de janvier, ça a été un petit peu les montagnes russes. Il va falloir garder les bonnes choses et faire abstraction des moins bonnes.”

Marc Rochat (26e):

“J’ai fait des points mais je suis un petit peu frustré et énervé. C’était une occasion en or, mais je n’avais plus de jambes, depuis le début de la semaine. Ça s’est malheureusement ressenti.

C’est un petit peu rassuré car même en étant malade, je marque des points. Mais en Coupe du monde, la moindre faiblesse coûte beaucoup de temps. Il y a encore quelques bonnes courses devant et je vais mettre les gaz. Mon mois de janvier a été en règle générale très positif. “

Laurent Morel, Schladming