Le Comité olympique de Russie a remporté sans aucun problème le relais 4×10 km des Jeux olympiques de Pékin. Emmenée par Dario Cologna en premier relayeur, l’équipe de Suisse termine quant à elle à une honorable 7e place.

Alexey Chervotkin, Alexander Bolshunov, Denis Spitsov, Sergey Ustiugov: voici les quatre champions olympiques du relais 4×10 km de ski de fond. Sur la piste pékinoise, les Russes ont dominé cette épreuve par équipes de la tête et des épaules, et ce, dès le premier relais de Chervotkin. Après les dix premiers kilomètres, les athlètes du ROC étaient déjà partis seuls et comptaient plus de 20 secondes d’avance sur la concurrence.

Derrière, il y a une sorte de déception pour la Norvège, championne olympique en titre et attendue au tournant. Deuxièmes, Emil Iversen, Paal Golberg, Hans Christer Holund et Johannes Hoesflot Klæbo semblaient presque atterrés au moment des photos de “joie” des trois équipes présentes sur le podium. Pour compléter la boîte, la France (Jouve, Lapalus, Parisse et Manificat) a réalisé un superbe relais, réussissant l’exploit d’obtenir une troisième médaille consécutive dans cette épreuve aux Jeux olympiques.

Les Suisses à leur niveau

Sans flamber, le relais suisse a réussi de son côté une performance honorable à l’image du relais féminin samedi. Dario Cologna a lancé la formation helvétique dans des conditions acceptables mais avec déjà un débours de plus de 30 secondes sur le podium après 10km (7e). Il a passé le témoin à Jonas Baumann, très à l’aise en début de relais mais qui a coincé sur les derniers hectomètres, glissant au 8e rang provisoire. Puis Candide Pralong s’est élancé, montrant toute l’étendue de son talent en ramenant les siens sur le 7e rang de l’Italie. Enfin, Roman Furger a su remporter le sprint pour cette 7e place face au Transalpin Davide Graz.

La Suisse a finalement été devancée par la Suède (4e), l’Allemagne (5e) et la Finlande (6e) mais se trouve à sa place avec ce diplôme olympique. À l’image de Laurien van der Graaff, Nadine Fähndrich, Nadja Kälin et Alina Meier, les fondeurs ont tenu leur rang sur cette course par équipes, offrant un troisième diplôme à la Suisse après celui obtenu par Nadine Fähndrich lors du sprint individuel.

GBO